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Critique de legoergosum
La capacité de l'être humain à ne pas sombrer, à se remettre "en état de vivre", cette fameuse résilience, voici ce que Ghyslain Wattrelos nous démontre après le drame absolu qu'il a vécu en 2014.
Bien sûr, nous avons été surinformés par tous les médias de la catastrophe du vol MH370, parti de Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie, et jamais arrivé à Pékin, sa destination. 239 passagers et membres d'équipage disparus... mais où ? Et pourquoi ? Toute la problématique du deuil se concentre sur ces deux mots. Ghyslain Wattrelos n'est pas de ceux qui renoncent, surtout lui qui a perdu sa femme et ses deux enfants dans cette catastrophe, et qui doit protéger, malgré ses propres fêlures, le seul fils qui lui reste.
Son combat pour obtenir , coûte que coûte, des bribes de vérité, contre des montagnes de négligences, d'incompétences et de non-dits, est admirable. Bien sûr, cet homme est ingénieur, dirigeant d'une société prospère et internationale, il est possible que des portes lui soient ouvertes, que des opportunités se présentent, mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne lâche rien !
Pour avoir vu M. Wattrelos s'exprimer plusieurs fois sur les médias télévisés, j'avais pu admirer la foi de cet homme dans la conquête d'une vérité qui, forcément, se dérobe. J'avais pu aussi mesurer sa maîtrise de soi face aux événements. Dans son livre, cette ferveur est bien présente, mais l'humain y est privilégié, on y trouve aussi le récit de tous ces moments intimes, qui font de cette catastrophe vécue par un homme que l'on pouvait imaginer brisé, un récit poignant, qui se démultiplie lorsque l'on pense aux familles déboussolées, dévastées elles aussi, et auxquelles Ghyslain Wattrelos n'oublie pas de faire référence.
Certes, ce témoignage n'est pas un monument littéraire, mais c'est un exemple remarquable d'humanité et d'obstination dans le combat pour la vérité.
Bien sûr, nous avons été surinformés par tous les médias de la catastrophe du vol MH370, parti de Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie, et jamais arrivé à Pékin, sa destination. 239 passagers et membres d'équipage disparus... mais où ? Et pourquoi ? Toute la problématique du deuil se concentre sur ces deux mots. Ghyslain Wattrelos n'est pas de ceux qui renoncent, surtout lui qui a perdu sa femme et ses deux enfants dans cette catastrophe, et qui doit protéger, malgré ses propres fêlures, le seul fils qui lui reste.
Son combat pour obtenir , coûte que coûte, des bribes de vérité, contre des montagnes de négligences, d'incompétences et de non-dits, est admirable. Bien sûr, cet homme est ingénieur, dirigeant d'une société prospère et internationale, il est possible que des portes lui soient ouvertes, que des opportunités se présentent, mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne lâche rien !
Pour avoir vu M. Wattrelos s'exprimer plusieurs fois sur les médias télévisés, j'avais pu admirer la foi de cet homme dans la conquête d'une vérité qui, forcément, se dérobe. J'avais pu aussi mesurer sa maîtrise de soi face aux événements. Dans son livre, cette ferveur est bien présente, mais l'humain y est privilégié, on y trouve aussi le récit de tous ces moments intimes, qui font de cette catastrophe vécue par un homme que l'on pouvait imaginer brisé, un récit poignant, qui se démultiplie lorsque l'on pense aux familles déboussolées, dévastées elles aussi, et auxquelles Ghyslain Wattrelos n'oublie pas de faire référence.
Certes, ce témoignage n'est pas un monument littéraire, mais c'est un exemple remarquable d'humanité et d'obstination dans le combat pour la vérité.
