Satire de la société britannique,
Ces corps vils, illustre par le biais de vignettes littéraires, prenant presque l'aspect de sketchs humoristiques, le théâtre de marionnette que peut représenter l'humanité la mieux policée. Salon d'hôtel, soirées mondaines, bals et réceptions, salle de rédaction, course automobile, voici autant de décors qu'utilise l'auteur pour mettre en oeuvre sa prose humoristique et burlesque. Vous rencontrerez un premier ministre malheureux en amour, une bande de jeune à la page, un jeune écrivain benêt, une dame évangéliste de haute volée accompagnée, telle une meneuse de revue, de sa troupe ailée d'anges et de vertus, une hôtelière sans gêne à l'ouïe curieusement biaisée, un aristocrate échotier sans scrupule, un commandant ivre diablement flagorneur et j'en passe....
L'auteur est particulièrement habile dans sa charge drolatique sur les futilités de la presse mondaine, friande de scandale, de calomnie et prescriptrice des dernières vanités de la mode et autres arguties vestimentaires. Une oeuvre certes un peu désuète, mais néanmoins assez drôle et distrayante, utilisant à merveille les ressorts d'un humour so british.
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