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Critique de Pois0n


Tout au long de sa lecture, « Un aller simple pour le bonheur », m'a vaguement fait penser à Kaamelott : la majeure partie du truc montre des gens qui bouffent et qui s'engueulent. La différence, c'est que contrairement à la série précitée, ce livre n'a rien de drôle et qu'on s'y ennuie ferme.

Dès le premier chapitre, avec une discussion interminable qui vire à l'affrontement, on sent que les 154 pages du truc risquent d'être longues, très longues. le second, où Mélanie rassure son pôpa tout en menant une guerre froide contre sa belle-mère, ne rassure pas. Mais alors quand la jeune fille rencontre Jay et que la conversation vire au n'importe quoi, sans fil conducteur, tout espoir nous abandonne. Et ça va être comme ça jusqu'à la fin. de la romance ? Nope, rien, nada. Tout au plus une vague introspection de Mélanie qui se rend compte qu'elle a déménagé au bout du monde pour un mec qu'elle connaît à peine et se révèle, ô surprise, imbuvable à domicile. Jay ne vend pas davantage de rêve à sans cesse l'infantiliser, lui rappeler que sa place est dans une cuisine (yurk) et lui poser des questions intrusives pour mieux la provoquer. Que ces deux-là finissent ensemble dans les deux dernières pages apparaît comme un mystère complet tant ça sort de nulle part.

La seul crédit que l'on peut accorder à Margaret Way, c'est d'aimer son pays et le montrer, quitte à nous balancer des infos en bloc un peu n'importe quand. On a parfois l'impression de lire un guide touristique, mais ça fonctionne et l'on est, l'espace de quelques lignes, un peu dépaysés. En revanche, le portrait qu'elle nous offre des aborigènes s'avère peu flatteur et sans ouvertement tomber dans l'insulte raciste, on n'en est jamais très loin...

Indéniablement, on sent l'âge du livre, paru en 1977 en VO. Jay n'est pas méchant mais suffisamment sexiste pour mériter des baffes, certaines idées semblent bien vieillottes (« ces deux personnages ne s'aiment pas mais se complètent bien, ça fera un mariage réussi »), sans oublier le discours sur la supériorité des blancs.

Bref, il y a là-dedans beaucoup trop de défauts pour mériter qu'on s'y penche aujourd'hui.
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