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Critique de CineKino


Très peu de combats spatiaux, et pourtant mon épisode préféré parmi les sept premiers de cette saga…

On retrouve toujours avec plaisir notre commodore Honor Harrington, cette fois à la tête d'une flotte qu'elle convoie vers un lointain système stellaire sans savoir qu'il vient d'être conquis par leurs ennemis jurés. Capturée avec son équipage, elle aura fort à faire face à ses geôliers aux tendances tortionnaires.

Cette série est d'une grande régularité, on retrouve à chaque fois les mêmes (petits) défauts et (grandes) qualités. Côté défauts, les protagonistes sont un peu trop parfaits dans leurs façons de se comporter, leurs réactions, leur façon de s'exprimer. C'est - évidemment - le cas de notre héroïne, mais aussi de pas mal d'autres personnages, même parmi les ennemis. le pire est certainement leur façon de déchiffrer les pensées des autres à partir de la moindre de leurs mimiques : un léger sourcillement et hop Honor Harrington prend conscience de toutes les réflexions qui habitent son interlocuteur. Bon, OK, mauvais exemple, Honor a un chat sylvestre télépathe avec elle. Mais de nombreux personnages sont comme ça, à pouvoir interpréter les pensées de chacun à partir du moindre tic du visage. Bon, rien de grave, mais je trouve que ça s'accentue de tome en tome.

Une autre petite critique, plus spécifique à ce tome écrit en 1997 : l'informatique - qui joue un rôle important dans ce roman - est déjà un peu datée pour une aventure située loin dans le futur…

Plus embêtants sans doute, les nombreux retours en arrière et descriptions (dont certaines assez techniques sur les armements et vaisseaux) sur des dizaines de pages sans qu'il se passe vraiment quoi que ce soit : l'intrigue démarre après plus de 200 pages passées à décrire la situation politique et la vie des chats sylvestres. Ca peut aisément décourager pas mal de lecteurs alors que cette aventure aurait pu tenir sans problème en 300 pages au lieu de 670.

Bon, personnellement, à part quelques petites longueurs, je prends vraiment plaisir à m'immerger ainsi dans cet univers grâce à tous ces éléments aussi passionnants qu'ils sont secondaires dans le déroulement de l'histoire. Tout ça permet d'enrichir cet univers, auquel l'auteur a clairement pas mal travaillé. Et surtout, ça n'est jamais barbant, c'est toujours aussi agréable à lire.

Alors oui, ce tome ne sera pas le plus mouvementé, et les tactiques spatiales militaires assez réduites par rapport à certains autres volumes de la série, mais ça n'empêche pas Weber de nous offrir une aventure au suspense et à la tension croissants. Et pour la première fois dans la saga, de nous laisser sur une fin en forme de cliffhanger, qui va me faire lire la suite sans trop attendre !
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