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Critique de kielosa
Je suis navré d'avoir à conclure que l'opuscule "Monsieur René" de ma jeune compatriote, Isabelle Wéry, m'a profondément déçu.
À en juger par la quatrième de couverture pourtant, l'histoire me semblait prometteuse : un monstre sacré du théâtre d'un âge certain qui demande à une jeune admiratrice d'écrire sa biographie. Malheureusement, je n'en peux pas dire plus pour la simple raison que j'ai abandonné la lecture , contre mon habitude, au bout d'une cinquantaine de pages !
Ce qui m'a dérangé c'est justement l'écriture. Je veux bien admettre une licence poétique poussée, mais lorsqu'il s'agit d'une écriture au service de l'effet immédiat, basée sur des jeux de mots et des tournures de phrases faciles, pour ne pas dire simplistes, du genre " une ruse d'animal rusé " ou "...Ondes Ondées Ondulent Inondent..." ou encore "Saupoudre Vivant, saupoudre à tous vents", j'estime qu'il n'y ait pas lieu d'insister. Les déformations multiples de mots et de noms comme "Blanche Neigette", "poézizations" , "Anélie Mothond" ou "Laroussette" au lieu de faire rire, ennuient à la longue. Sans mentionner les interjections irritantes, telles "Aaaaarg et Eurrrrg".
Isabelle Wéry a publié un autre ouvrage : "Marilyn désossée", qui a accueilli sur Babelio une critique favorable, mais ce n'est pas demain que je m'y risquerai.
La jeune Liégeoise est apparemment douée pour le théâtre, où selon les critiques elle s'est faite remarquer comme très talentueuse. C'est également pour ses qualités sur scène qu'elle a obtenu le Prix de la critique belge dans la catégorie "Seul sur scène" en 2008. Elle s'est produite sur scène, outre en Belgique, en France, en Angleterre et en Italie.
Mais la performance théâtrale est un art, écrire de la littérature un autre. Peut-être suis-je trop conservateur dans mes goûts, mais dans cette 2ème catégorie elle a manqué de me convaincre. C'est avec une certaine réticence que j'ai entrepris cette critique, car je n'aime pas dénigrer le travail des créatrices et créateurs, mais je ne rends pas service aux lecteurs de Babelio en vantant les qualités d'un livre que, somme toute, je n'ai pas aimé.
À en juger par la quatrième de couverture pourtant, l'histoire me semblait prometteuse : un monstre sacré du théâtre d'un âge certain qui demande à une jeune admiratrice d'écrire sa biographie. Malheureusement, je n'en peux pas dire plus pour la simple raison que j'ai abandonné la lecture , contre mon habitude, au bout d'une cinquantaine de pages !
Ce qui m'a dérangé c'est justement l'écriture. Je veux bien admettre une licence poétique poussée, mais lorsqu'il s'agit d'une écriture au service de l'effet immédiat, basée sur des jeux de mots et des tournures de phrases faciles, pour ne pas dire simplistes, du genre " une ruse d'animal rusé " ou "...Ondes Ondées Ondulent Inondent..." ou encore "Saupoudre Vivant, saupoudre à tous vents", j'estime qu'il n'y ait pas lieu d'insister. Les déformations multiples de mots et de noms comme "Blanche Neigette", "poézizations" , "Anélie Mothond" ou "Laroussette" au lieu de faire rire, ennuient à la longue. Sans mentionner les interjections irritantes, telles "Aaaaarg et Eurrrrg".
Isabelle Wéry a publié un autre ouvrage : "Marilyn désossée", qui a accueilli sur Babelio une critique favorable, mais ce n'est pas demain que je m'y risquerai.
La jeune Liégeoise est apparemment douée pour le théâtre, où selon les critiques elle s'est faite remarquer comme très talentueuse. C'est également pour ses qualités sur scène qu'elle a obtenu le Prix de la critique belge dans la catégorie "Seul sur scène" en 2008. Elle s'est produite sur scène, outre en Belgique, en France, en Angleterre et en Italie.
Mais la performance théâtrale est un art, écrire de la littérature un autre. Peut-être suis-je trop conservateur dans mes goûts, mais dans cette 2ème catégorie elle a manqué de me convaincre. C'est avec une certaine réticence que j'ai entrepris cette critique, car je n'aime pas dénigrer le travail des créatrices et créateurs, mais je ne rends pas service aux lecteurs de Babelio en vantant les qualités d'un livre que, somme toute, je n'ai pas aimé.
