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Critique de Omegane


Dans la ferme de la famille Arable, un petit cochon vient de naître. Il est si chétif que le fermier décide de l'abattre immédiatement. Mais sa fille Fern s'y oppose avec une telle énergie qu'il finit par y renoncer, impressionné par sa détermination à combattre ce qu'elle considère comme une injustice. Elle nomme le porcelet Wilbur, l'élève et prend soin de lui jusqu'au jour où elle est contrainte de le vendre à la ferme voisine des Zukerman. Fern continue de lui rendre visite et rapporte à sa mère les propos que Wilbur et ses compagnons de grange échangent entre eux, ce qui ne manque pas de la surprendre. Un jour, le vieux mouton annonce au tendre cochon quel sort les hommes réservent à ses semblables. Désespéré, en manque d'amitié, Wilbur fait la connaissance de la sage et bienveillante araignée Charlotte qui tisse sa toile près de lui. Jamais à court d'idées, elle fabrique en filant un petit miracle qui impressionne les fermiers et leur entourage en attirant leur attention sur les qualité exceptionnelles de leur cochon. C'est ainsi que, grâce à son dévouement, sa fidélité et son astuce, Wilbur pourra vivre tranquille et choyé jusqu'à la fin de ses jours.



Les capacités de Fern à comprendre le langage des animaux n'ont assurément rien d'ordinaire. Mais comme l'observe finement le bon docteur Dorian qui intervient dans cette histoire, « Les enfants sont plus attentifs que les adultes... Peut-être que si les gens parlaient moins, les animaux parleraient plus ». A l'opposé des facultés d'empathie de sa soeur, le tempérament fougueux d' Avery ne tient aucunement compte de ce que peuvent ressentir les animaux objets de son intérêt. Une grenouille en fait les frais, et la pauvre Charlotte passe près de la mort que peuvent provoquer ses jeux destructeurs.

Les animaux de la ferme sont dotés de personnalités qui évoquent l'univers familier des fables. Si le comportement de Charlotte en tant qu'araignée est décrit sur le mode naturaliste, l'idée originale du livre est d'imaginer cette petite bête méconnue et mal-aimée en héroïne exemplaire de bienveillance.

En revanche Wilbur incarne un cochon somme toute très proche de la réalité : intelligent, sociable, joueur, sensible... Autant qualités que ne pourra jamais offrir le « meilleur » des saucissons !




Lien : http://libr.animo.over-blog...
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