Le brasier de la passion

« Le brasier de la passion » est un bon livre. Pas le genre qui vous hantera durant des semaines, tant tout y est très (trop) classique, convenu. Un riche hommes d'affaires aussi lisse qu'une peau de bébé, pourvu d'un caractère détestable (tout, tout de suite, comme il veut, et tant pis pour les autres), une femme qui ose le remettre à sa place... La suite roule comme sur des rails. Mais ça ne veut pas dire que c'est mal écrit. Alessandro est peut-être égoïste, mais pas aussi borné qu'il en a l'air, ni doté d'un mauvais fond, et il traite toujours Laura correctement. le rythme du récit est bien équilibré, même s'il ne se passe pas grand-chose, aucune longueur n'est à déplorer. La fin arrive peut-être un peu rapidement comparé au reste, mais ne donne pas l'impression de sortir de nulle part.
En revanche, on ne voit rien de l'Écosse : l'histoire est exclusivement centrée sur les personnages et leurs interactions. Ça aurait pu se passer absolument n'importe où sans aucune différence.
Si le couple secondaire se révèle plus attachant que le duo principal, ce n'est pas forcément une mauvaise chose : Roberto et Edith apportent la petite touche de piquant dont l'histoire avait besoin.
Une lecture sympa, donc, malgré un manque d'originalité qui pourra ne pas plaire à tout le monde.