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Critique de Acajoupoli


Manifeste égotiste, « Le choeur des femmes » est une alcôve de vicissitudes dont les cris à tous crins composent une partition transpirant de sincérité et d'humilité. L'auteur, à la fauconnerie chevronnée, décrit l'univers médical et met en relief une véritable mine d'informations à travers des portraits de femmes et de nombreux témoignages qui rouvrent les affres que subissent les femmes au quotidien, que ce soit dans le domaine privé et/ou médical. Ce récit est un chant polyphonique partagé entre deux ritournelles, d'une part le choeur des femmes à la liturgie soufflante de douleurs et de tendresse, d'autre part l'histoire d'une interne au caractère suffisant, agressif et antipathique mais qui se révèle n'être qu'une apparence façonnée. Ces deux rhapsodies, au canyon factice, se signalent être intriquées l'une à l'autre, participant à une métamorphose réciproque. C'est dans une conviction aguerrie que Martin Winckler offre au·à la lecteur·rice un délicat pamphlet sur la médecine gynécologique dont la mélopée pétrie d'espérance interroge le·a lecteur·rice. Petit bémol toutefois sur la fin de l'ouvrage qui semble relâchée et traitée de manière expéditive, à cause duquel le récit perd de sa dimension authentique et réelle.
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