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Critique de Arakasi


Le « Choeur des femmes » raconte l'histoire de Jean Arwood, une jeune interne en chirurgie gynécologique forcée de passer un stage de 6 mois au sein d'une unité de « Médecine de la femme ». Durant cette période, elle va apprendre à écouter, à compatir et surtout à « soigner ».

Dit comme ça, le bouquin pourrait paraître assez niais et peu attrayant, ce qui serait en donner une mauvaise image. Comme tous les bouquins de Winckler, c'est fort bien écrit et d'une humanité très touchante. J'aime toujours autant le style de narration : un récit en mosaïque, alternant les points de vue et les personnages, qui donne une grande vitalité au roman. J'aime aussi que l'auteur ait des idées bien arrêtées sur la médecine et sur la façon dont la plupart des patriciens traitent leurs patients, et qu'il n'hésite pas à les clamer haut et fort. Les auteurs de romans vraiment engagés se font de plus en plus rares, surtout sur des sujets aussi difficiles et pointus que la médecine ou l'éthique...

Ce que je n'ai vraiment pas aimé en revanche, c'est la fin abracadabrantesque et plutôt niaiseuse du roman. Alors que l'auteur parvient pendant 600 pages à dresser un portrait touchant et réaliste de la médecine appliquée aux femmes, il se sent brusquement obligé de nous sortir les violons dans un final tiré tout droit d'un roman Arlequin. le roman reste très bon durant 600 pages au moins, donc je ne râlerai pas trop : on ne peut pas tout avoir, mais je ne peux pas m'empêcher d'être un peu déçue. Ceci dit, je lirai surement d'autre bouquins de M. Winckler !
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