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Critique de claire50
Superbe roman !
Le docteur Jean Atwood doit passer les six derniers mois de sa 5ème année d'internat dans l'Unité 77 , " Médecine de la femme", dans le service du Docteur Franz Karma.
Le problème comme elle le dit elle-même " les contacts, ça ne m'interessait pas, tenir la main c'est vraiment pas mon style et que les soins primaires ça n'était pas vraiment ma tasse de thé", ce qui rend le Dr Atwood plutôt antipathique de prime abord.
Aux côtés du Dr karma elle va apprendre à écouter les histoires de ces femmes qui consultent un gynécologue, et les accompagner dans le choix de leur contraception. Des femmes dont la voix monte pour ne plus former qu'un choeur et raconter les unes après les autres la façon "froide" dont elles ont été traitées auparavant... jusqu'à cette médecine humaine pratiquée par Karma.
Sabrina, ou la maladresse d'un jeune docteur .Elle doit subir une IVG à 14 ans " ça vous suffit pas de m'avoir fait un mal de chien avec vos pinces, votre tube, et cette machine qui fait un bruit d'aspirateur atroce?"
Laetitia qui accouche un 24 décembre et un médecin " qui pensait expédier ça en trois minutes ", mais qui suite à un problème lui hurle " Taisez vous si vous voulez que je travaille" et qui entend un grand " boum" et le médecin s'écrier " merde! merde! merde!"
Et d'autres encore!
Le Dr Atwwod accepte petit à petit que sa carapace se fende , que certains de ses consoeurs et confrères ou "con-pas du tout-frères" ne sont pas des modèles à suivre, jusqu'à l'éloge final "sous son armure de Jeanne d'Arc du scalpel , " elle " est une soignante, une pure, une dure, une vraie de vraie. une de ces soignantes rares dont les patientes de tous les genres(...) ont durablement besoin". A partir de ce chapitre, la fin du roman se concentre sur l'histoire personnelle de Jean ( " Djiin") :émouvante certes mais moins intéressante que le reste.
La construction du roman m'a bien plu. Les narrateurs se succèdent ( Atwood, les femmes, la secrétaire), les chapitres sont parfois entrecoupés de poèmes. Comme dans "Un pour deux " , il y a des allusions aux séries télévisées: le Dr House bien sûr (tout le contraire du Dr Karma ), NCIS avec la secrétaire et sa toile d'araignée tatouée, Grey's Anatomy...
J'ai aimé lire les témoignages de ces femmes, j'ai fini aussi par apprécier le Dr Atwood, j'ai bien sûr aimé la gentillesse et l'écoute du Dr Karma. Ce livre dresse un tableau plutôt noir de ce qu'est la gynécologie en France et des douleurs inutiles faites aux femmes. Pour en avoir le coeur net je suis allée sur le net faire quelques recherches et j'ai écouté une interview du Dr Marc Zafran. Il préconise effectivement l'écoute et la pédagogie: expliquer aux femmes ce que l'on va leur faire.
Lien : http://www.mrsblovesbooks.ca..
Le docteur Jean Atwood doit passer les six derniers mois de sa 5ème année d'internat dans l'Unité 77 , " Médecine de la femme", dans le service du Docteur Franz Karma.
Le problème comme elle le dit elle-même " les contacts, ça ne m'interessait pas, tenir la main c'est vraiment pas mon style et que les soins primaires ça n'était pas vraiment ma tasse de thé", ce qui rend le Dr Atwood plutôt antipathique de prime abord.
Aux côtés du Dr karma elle va apprendre à écouter les histoires de ces femmes qui consultent un gynécologue, et les accompagner dans le choix de leur contraception. Des femmes dont la voix monte pour ne plus former qu'un choeur et raconter les unes après les autres la façon "froide" dont elles ont été traitées auparavant... jusqu'à cette médecine humaine pratiquée par Karma.
Sabrina, ou la maladresse d'un jeune docteur .Elle doit subir une IVG à 14 ans " ça vous suffit pas de m'avoir fait un mal de chien avec vos pinces, votre tube, et cette machine qui fait un bruit d'aspirateur atroce?"
Laetitia qui accouche un 24 décembre et un médecin " qui pensait expédier ça en trois minutes ", mais qui suite à un problème lui hurle " Taisez vous si vous voulez que je travaille" et qui entend un grand " boum" et le médecin s'écrier " merde! merde! merde!"
Et d'autres encore!
Le Dr Atwwod accepte petit à petit que sa carapace se fende , que certains de ses consoeurs et confrères ou "con-pas du tout-frères" ne sont pas des modèles à suivre, jusqu'à l'éloge final "sous son armure de Jeanne d'Arc du scalpel , " elle " est une soignante, une pure, une dure, une vraie de vraie. une de ces soignantes rares dont les patientes de tous les genres(...) ont durablement besoin". A partir de ce chapitre, la fin du roman se concentre sur l'histoire personnelle de Jean ( " Djiin") :émouvante certes mais moins intéressante que le reste.
La construction du roman m'a bien plu. Les narrateurs se succèdent ( Atwood, les femmes, la secrétaire), les chapitres sont parfois entrecoupés de poèmes. Comme dans "Un pour deux " , il y a des allusions aux séries télévisées: le Dr House bien sûr (tout le contraire du Dr Karma ), NCIS avec la secrétaire et sa toile d'araignée tatouée, Grey's Anatomy...
J'ai aimé lire les témoignages de ces femmes, j'ai fini aussi par apprécier le Dr Atwood, j'ai bien sûr aimé la gentillesse et l'écoute du Dr Karma. Ce livre dresse un tableau plutôt noir de ce qu'est la gynécologie en France et des douleurs inutiles faites aux femmes. Pour en avoir le coeur net je suis allée sur le net faire quelques recherches et j'ai écouté une interview du Dr Marc Zafran. Il préconise effectivement l'écoute et la pédagogie: expliquer aux femmes ce que l'on va leur faire.
Lien : http://www.mrsblovesbooks.ca..
