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Critique de AnaisValente


"Le dimanche, on lit au lit".

Et voilà, il fallait bien que cela arrive… Pour la première fois depuis janvier dernier, lorsqu'a commencé ce partenariat avec Harlequin, je ne suis pas parvenue à terminer l'ouvrage du mois, en l'occurrence Refuge à Trinity.

L'histoire semblait pourtant prometteuse :

"On jase sur son célibat ? On jase sur la drôle de famille qu'elle forme avec Tommy, petit orphelin de dix ans qu'on lui a confié ? Daisy s'en fiche. Elle adore Tommy et, en tant que fille d'un homme puissant, elle a l'habitude qu'on critique ses faits et gestes. Mais la situation se complique encore quand la « famille » s'agrandit : contre toute attente, on a retrouvé l'oncle de Tommy, un certain Walker Ames, qui vit à Washington. Assez vite, ses fréquentes visites attirent l'attention des bonnes âmes de Trinity… et cette fois, Daisy ne peut pas nier qu'elles n'ont pas tout à fait tort de se poser des questions — car Walker est décidément très séduisant…"

Oui oui oui, ça me tentait vachement, l'idée de cette célibataire qui prend sous son aile un enfant, l'idée de cet oncle qui réapparaît, l'idée qu'une idylle naisse entre eux… mais j'ai rapidement déchanté, car cette histoire n'était décidément pas pour moi.

Pourquoi ? Difficile à expliquer, je dirais sans doute que son puritanisme exacerbé a fait se dresser en permanence mes poils, et je peux vous dire qu'après cette expérience, malgré le job de mon rasoir, j'en ai, des poils, surtout sur les bras.

Ça se passe dans un petit bled d'Amérique, ceci expliquant probablement cela, mais tout de même quoi ! La population qui se choque parce que la Miss héberge le fameux oncle (my god, que va-t-on dire) ! Et ces références fréquentes à Dieu, dans le genre Grand Moralisateur Eternel, pas mon truc !

Ajoutez à cela le manque de subtilité de l'auteur pour faire comprendre à la lectrice (qui, non, n'est pas dotée d'un QI de poussin neurasthénique) que les deux héros sont attirés l'un par l'autre, irrésistiblement, indubitablement, atrocement (Sa bouche lui parut si désirable qu'il oublia subitement ce qu'il était venu faire ici – euh, t'es venu rencontrer ton neveu hein, il jeta un oeil sur les doigts blancs aux jolis ongles clairs qu'elle avait posés sur son avant-bras puissant et bronzé – oufti, qué fantasme – quand je vous parlais de manque de subtilité). Sans oublier un patriarche rétrograde et insupportable. Non, vraiment, c'en est trop pour moi.

Voilà dès lors pourquoi j'ai cessé de lire Refuge à Trinity à la page 194, lassée, vraiment trop lassée.

Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..
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