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Critique de Annette55


C'est un roman complexe, qui conte le destin de trois générations d'hommes : Franck, solitaire et torturé, blessé par une rupture tumultueuse qui décide de s'exiler loin de Canberra ...

Il rejoint les paysages sauvages de la côte nord- est Australienne et vit dans la cabane fort rudimentaire où son grand- père et son père bien des années plus tôt se sont réfugiés traumatisés par les guerres : Corée puis Vietnam ....
Lors de son exil, Franck rencontrera des voisins sympathiques et se raccrochera aux éléments les plus simples de la vie pour parvenir à la sérénité....

Beaucoup d'évènements inattendus mettront de nouveau sa vie à l'épreuve,...

Comme c'est un premier roman, l'auteur si elle s'interroge sur les ressorts de la violence et ses raisons , d'un certain mutisme, le lecteur reste sur sa fin, trop de thèmes sont abordés au sein de cette fresque familiale : traumatismes liés à la guerre, conflits familiaux, hommes meurtris par leurs souvenirs , seuls , blessés ou défaits .
Maints mystères planent non aboutis ....

On referme l'ouvrage luxuriant où l'on voyage d'étroites pistes en terre aux bifurcations non indiquées, aux carrières plantées de cannes et de gommiers , de bananiers où les moustiques pullulent jusqu'aux confins de Sydney dont la banlieue regorge des odeurs de gasoil , du relent des rues noires des récentes pluies sans oublier les pannes d'essence le long de la ligne noire de la route longeant le désert ....

L'écriture est lyrique parfois, incisive et violente , poétique et descriptive comme un long film documentaire ....beaucoup d'alcool aussi....
Cet ouvrage énigmatique ressemble à un puzzle complexe, polyphonique puissant , pétri d'odeurs qui demande infiniment d'attention au lecteur ....la fin paraît un peu inachevée.
J'ai failli abandonner, l'intérêt se manifestant vraiment à partir de 200 pages ....
Emprunté à la médiathèque à cause du titre : roman traduit de l'anglais (Australie ) par Mireille Vignol.

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