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Critique de Cyrlight


Banri a vendu son âme au diable, ou plutôt à la deuxième femme de son père, dans cet avant-dernier tome d'Un baiser à la vanille. Celle-ci le contraint à couper les ponts avec Kokoa, et la jeune fille n'arrive pas à se remettre de cette rupture, malgré les tentatives de Yotsuya pour la réconforter… et la conquérir.

Incroyable ! Enfin un tome à peu près potable, au point de me contraindre à commencer ma chronique par un mea culpa. En effet, le final que je critiquais vivement dans mon dernier avis se voit offrir une explication : non, Banri n'a pas jeté Kokoa comme une crotte, c'est sa belle-mère qui a tout manigancé à son insu.

Incapable de surmonter la mort de son mari, elle décide de briser la vie (et la relation) de ce fils qui ressemble tant à son père, et ne recule devant rien pour parvenir à ses fins, allant jusqu'à menacer de tuer la pauvre Kokoa.

Bon, c'est peut-être un chouïa trop extrême, mais ce postulat donne lieu à des chapitres assez dramatiques, où Banri et Kokoa souffrent de leur séparation et avancent le dos voûté sous le poids du désespoir. Pour une fois, le ton est maîtrisé, et l'ensemble, sans casser trois pattes à un canard, est convenable.

Enfin, jusqu'à ce que les travers de l'auteur reprennent le dessus, et que Banri décide de déchirer son contrat et de s'affranchir du joug de belle-maman pour retourner auprès de Kokoa. À se demander pourquoi il ne l'a pas fait plus tôt. Par rapport à la prise en charge de la maladie d'Aki ? C'pas comme s'il en était refait mention passée l'introduction…

Même à son plus haut niveau, ce manga reste très médiocre. Plus supportable, mais très médiocre. Heureusement, plus qu'un tome à lire avant de pouvoir l'oublier !
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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