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Critique de mariech


Que j'ai du mal à l'écrire cette critique sur le problème Spinoza ...
Pourtant tout avait bien commencé , dès les premières pages de ma lecture , j'ai été enchantée , heureuse d'apprendre plein de choses , de faire de la philosophie sans effort , n'est ce pas formidable comme programme .
Le libraire me l'avait dit ' en lisant ce livre on se sent plus intelligent ' , ça avait d'ailleurs motivé fortement mon choix , comment résister à pareil argument , d'autant plus qu'il s'agit d'une lecture somme toute assez facile , pas de mots difficiles ou si peu , des notions très simples , alors d'où me vient ce sentiment mitigé ?
Sentiment pas facile à avouer au nombre de lectures dithyrambiques sur le site ou ailleurs .
Alors quoi ?
Ai - je lu trop de livres sur les nazis , sans doute y a - t - il un peu de ça , mais je ne connaisais pas spécialement Alfred Rosenberg .
Et je l'avoue , pas bien grave d'ailleurs , oui j'ai entendu parler de Spinoza bien entendu mais je n'ai jamais lu un de ses textes , lors des premières pages de la lecture du problème Spinoza , j'ai eu une envie soudaine de lire l'Ethique , envie qui a disparu aussitôt , ça ne m'étonne pas du tout .
Et puis je n'ai pas bien compris , quelle était exactement la position de Spinoza sur la religion , j'ai bien essayé de lire quelques articles sur internet mais ça ne m'a pas aidée bien au contraire .
J'ai eu beaucoup de mal à avoir de l'empathie pour Spinoza , il m'a semblé tellement parfait , tellement loin des passions humaines , était - il insensible , je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle avec la froideur de Rosenberg , certes lui ne consacre pas sa vie à l'étude , il n'a rien de la grandeur du philosophe mais tous deux semblent avoir peu d'émotions . Et ce qu'il me semble partager c'est la fidélité à leurs idées qu'elles que soient les conséquences , le hérem ou l'excommunication pour l'un avec tout ce que ça comporte , ne plus jamais avoir de contact avec la communauté juive d'Amsterdam mais surtout plus aucun contact avec les menbres de leur famille , ce qui était peut - être plus facile pour cet orphelin de mère , c'est le cas également pour Rosenberg d'être orphelin de mère , ce même Rosenberg qui restera fidèle à ses idées même si dans ce cas , elles sont au service du troisième Reich , personne n'arrivera à trouver pourquoi il déteste tant les juifs et celà évidemment en dehors du contexte de l'époque .
Ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman , c'est la description de la communauté juive à Amsterdam à l'époque de Spinoza .
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