A partir de la découverte de l’intérêt du nazi Rosenberg pour le philosophe juif Spinoza, Yalom a inventé un lien entre les deux, en s’appuyant sur les connaissances historiques et en complétant grâce à son expérience de psychiatre. Il s’est surtout appuyé sur l’évolution de leur vie intérieure par le biais de confidences auprès d’un ami pour l’un et d’un psychiatre pour l’autre.
J’ai trouvé ce roman extrêmement adroit. Il y a peu d’endroit où j’ai senti le procédé pour introduire une explication. Et surtout j’ai beaucoup appris, particulièrement sur Spinoza sur lequel finalement je savais peu de choses. Du coup je me suis fait une petite bibliographie pour l’aborder un jour.
J’ai voulu commencer par ce titre mais sans doute continuerai-je plus tard avec les deux précédents volumes consacrés à Schopenhauer et Nietzsche, même si ces deux philosophes m’attirent moins a priori.
Challenge ABC 2014-2015
Challenge Pavés
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