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Critique de Seijoliver


L'introduction (probablement signée par la traductrice Geneviève Sieffert) nous précise que ce recueil de 105 contes fut publié la première fois en 1930. Deux critères ont guidé le choix des auteurs : citer des histoires du plus grand nombre de régions japonaises (c'est pourquoi il y a une numération vous permettant de connaître l'origine de chaque conte) ; et présenter la plus grande variété possible de thèmes.
Il y en a donc pour tous les goûts ! Histoires d'animaux (les oiseaux, le serpent, le singe, le renard etc... ), d'hommes (paysans, seigneur, artisan, colporteur). Malice, enchantement, transformation sous l'oeil des divinités qui ne sont pas loin (Jizo, dieu de la montagne ...) On y retrouve le monde rural japonais (forêt et montagne), ces couples méritants, riches ou pauvres, honnêtes ou pas, avec ou sans enfants, autant de caractéristiques qui permettent aux histoires d'apporter réflexion morale ou distraction.

Les histoires sont plus ou moins courtes... on y picore selon ses envies. J'aime bien la chute (!) du conte n°12 : le blaireau et l'escargot de rivière. Il est court... le voici.

Un jour le blaireau proposa à l'escargot de rivière de partir en pèlerinage au temple d'Isé. le dernier jour de voyage, l'escargot proposa au blaireau : - Ce n'est pas bien amusant de passer tout son temps à marcher. Si nous faisions la course jusqu'au temple ?
Pendant que le blaireau, tout à fait d'accord, se préparait au départ, l'escargot ouvrit vite le couvercle de sa coquille et se colla solidement au bout de la queue de son compère, ce qui lui permit de courir aussi vite que lui sans avoir à faire le moindre effort.
Enfin arrivé devant le portique du temple d'Isé, le blaireau tout content agita son épaisse queue, qui heurta un mur de pierre, et l'escargot roula sur le sol, la coquille à moitié brisée. Mais comme l'astucieux petit animal était aussi très vaniteux, il dit, prenant son mal en patience : - Hé, blaireau, tu arrives bien tard ! Moi qui suis là depuis longtemps, j'ai tombé la veste, et je récupère.
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