Nana, tome 11

Dans ce tome, on est davantage centré sur les débuts de Blast. Par contre, à présent qu'ils ont signé dans une maison de disque, ils n'ont plus trop voix au chapitre. Tout est organisé pour eux, sans qu'ils n'aient plus mot dire. On entrevoit nettement l'ancrage du manga dans le réel. Nana Ozaki a quelques problèmes de santé dûs au stress. Tout s'enchaîne très vite. Elle a également des doutes sur sa relation avec Ren. Ils sont séparés physiquement depuis un bon moment, et on découvre le penchant de celui-ci pour la drogue. Je pense qu'ils ne vivent pas la relation sur le même rythme. Il y a une certaine dépendance de Ren par rapport à Nana. En tout cas, c'est comme ça que je l'interprète...

On ne voit pas beaucoup Nana Komatsu dans ce tome. Cependant, lorsqu'ils sont en visite chez les parents de cette dernière, on a quelques éléments de l'enfance de Takumi, ce qui est en soit très appréciable. Aussi, Nana revoit Shodji. J'ai trouvé ces retrouvailles nécessaires pour qu'ils puissent enfin s'expliquer. Cela a permis aussi de tirer un trait sur le passé et que chacun soit apaisé. Nana a également des remords car elle se dit que tout aurait été différent si elle s'était expliquée avec Shodji mais aussi Nobu, car elle a l'impression que les mauvais souvenirs surpassent les bons. Il est intéressant, d'ailleurs d'avoir le point de vue de Nobu sur la façon dont il vit sa rupture avec elle.

J'ai bien aimé aussi la tournure que prend la relation entre Reira et Shin. Une histoire d'amour serait-elle entrain de se dessiner ?

Et puis, il y a la rencontre entre les membres de Blast et de Trapnest. Finalement, à vouloir se confronter, vont-ils lier des liens d'amitié ?