Ce deuxième tome m'a moins plu que le premier (la preuve en est la lenteur de ma lecture). Je m'étais attachée à Saba, tornade féminine pleine de fureur et au caractère bien trempé...
Or, au coeur de ce monde post-apocalyptique ensablé, dans lequel un ancien ennemi de Saba (illuminé par des rêves d'un Paradis vert) essaie d'implanter une jeune population triée sur le volet, la jeune femme se bat plus contre ses propres moulins à vents que pour la "bonne cause".
Alors, certes, en tant que "Saba, l'Ange de la mort", il faut bien un jour faire face à sa culpabilité et confronter les fantômes des nombreux disparus laissés derrière soi... mais qu'est-ce que c'est long, dans ce 2e chapitre !
Inespérément, une chamane arrive ensuite à la rescousse de Saba... mais il faut pouvoir consentir à ce cliché sur le mysticisme.
Et je veux bien admettre qu'on veut se battre comme une diablesse pour son grand Amour... mais au détriment des personnes qu'on chérit ? Par pur égoïsme ? C'est ce qui m'a dérangée le plus : son nombrilisme.
Par bonheur, tout n'est pas perdu pour la jeune femme. Elle sait avouer ses démérites et ses faiblesses. On peut donc espérer qu'elle a su tirer des leçons de ses inconséquences... à vérifier dans le dernier tome de la trilogie.
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