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Critique de KiriHara


24ème enquête du célèbre détective marseillais, Marius Pégomas, né de la plume de l'énigmatique écrivain Pierre Yrondy.

L'auteur est principalement connu pour ses pièces de théâtre et deux séries fasciculaires 32 pages double colonne parues en 1934 et 1936 aux éditions Baudinières.

La première est « Thérèse Arnaud, espionne française ».

La seconde, « Marius Pégomas, détective marseillais ».
Pierre Yrondy poursuit le virage entamé dans la série en mettant au second plan les frasques de son détective privé (qui, du coup, devient un peu plus conventionnel) pour lui préférer une intrigue plus complète (bien que toujours aussi légère du fait des seulement 13 000 mots que contiennent les épisodes).

L'ensemble est donc un peu moins drôle qu'auparavant, sans que l'intrigue y gagne en profondeur pour autant. Seule la résolution, qui bien souvent, faute de place, était éludée par l'auteur, est désormais étalée. Cela suffit-il à compenser la minoration des facéties de Marius Pégomas ? Chacun se fera son avis ! Personnellement, même si ne pas savoir comment le détective était arrivé à la solution pouvait être irritant, je préférais tout de même cela plutôt que Marius pèche par son côté fantasque.

Cependant, Marius Pégomas conserve toujours son côté décalé, heureusement, même s'il est moins présent... moins omniprésent.

Lancé sur une affaire de vol de bijoux chez un procureur de la République, Marius Pégomas, en suivant un suspect, se retrouve sur la trace d'un trafic de cocaïne mêlant les enfants de notables marseillais.

Tout comme dans l'épisode précédent (le meurtre d'un gendarme et la découvert d'un doigt de femme coupé), les deux affaires vont se rejoindre, se croiser.

Marius Pégomas se révèle plein de ressources, surtout financières, car, il n'hésite pas à avoir son avion personnel, « le Pou du Ciel », à acheter une importante cargaison de cocaïne, à se déplacer à Paris, louer une chambre d'hôtel dans un palace... bref, il dépense sans compter et, en plus, au final, pour une affaire qui ne lui rapportera rien... c'est dire si le détective est devenu philantrope...

Une nouvelle fois, Pierre Yrondy oublie ses tics d'écriture tels les métaphores capillotractées, les changement de rythme par concision de phrases ou bien par alternance de temps de narration.

Au final, bien que plaisant, cet épisode manque un peu de ce qui fît, avec un circonflexe, le sel du début de la série.
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