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Critique de KiriHara


Thérèse Arnaud est le personnage central d'une série d'espionnage datant de 1934 composée de 64 fascicules de 32 pages, double-colonne, parue aux éditions Baudinière et contenant des récits d'un peu moins de 15 000 mots.

Sur l'auteur, Pierre Yrondy, pas beaucoup d'informations à avancer : il fut directeur de théâtre, probablement comédien de théâtre également, et auteur de romans, de pièces de théâtre, et de deux séries fasciculaires : « Thérèse Arnaud, espionne Française » et celle qui la remplaça chez le même éditeur en 1936, « Marius Pégomas, détective marseillais » une série policière humoristique mettant en scène un personnage loufoque et excentrique.

Thérèse Arnaud, alias C. 25, est la meilleure espionne du Deuxième Bureau qui, durant la Première Guerre mondiale, va combattre les agents de la Tiergarten, le bureau d'espionnage allemand. Elle est entourée de fidèles lieutenants : Malabar, l'hercule ; Languille, l'acrobate ; Marcel, le scientifique ; Friquet, le Titi parisien à la gouaille et l'humour permanents.

Des fuites ont lieu à l'État-Major de Chantilly. Thérèse Arnaud, la célèbre espionne française, est chargée d'en déterminer la source et le cheminement.

Dans sa ligne de mire, un commandant et sa belle-soeur, installés à l'hôtel de Senlis.

Thérèse Arnaud et ses fidèles lieutenants, aussi bien à Paris qu'à Chantilly et Senlis, vont tout faire pour mettre un terme à ce réseau de renseignements ennemi...

On retrouve donc Thérèse Arnaud et toute sa bande pour une 25e mission.

On reconnaîtra que l'histoire est un peu la même que dans quelques épisodes précédents : des fuites dans un État-Major français, un réseau de renseignements allemands organisé, des agents infiltrés...

En même temps, on se trouve dans des récits d'espionnage en pleine guerre, il n'y a pas à s'étonner, alors, que les récits parlent d'espionnage. Cependant, il manque un peu d'action et de rythme dans cet épisode et, plus que tout, d'un vrai méchant charismatique ou, tout du moins, dangereux comme pouvaient l'être l'Homme aux cent masques, Mlle Doktor, Mata Hari ou encore Karl Himmerfeld.

Le lecteur se trouve donc devant un épisode pas désagréable à suivre, mais qui manque tout de même d'un petit quelque chose pour devenir véritablement agréable.

Seule chose à noter dans l'épisode, la petite étincelle de drame à la toute fin du récit.

Au final, pas désagréable à lire, cet épisode peine pourtant à capter totalement l'attention du lecteur et, surtout, à la conserver jusqu'au bout.
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