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Critique de oblo
Le premier tome avait laissé de nombreuses interrogations ; le deuxième réussit à ne pas y répondre, entretenant le mystère et approfondissant, en parallèle, les connaissances dont nous disposons à propos des personnages. L'album est fortement centré sur le personnage de Frank Stern, le frère d'Eva, dont il apparaît qu'il a déserté l'armée autrichienne à l'issue de la bataille d'Isonzo et qu'il s'est réfugié en Suisse avant de devenir le photographe officiel de Lénine. Frank a aussi fondé une revue communiste et utopique, le XXème Ciel, à travers laquelle il a essayé de communiquer avec Eva.
Toutefois, aucune certitude n'est permise puisque ce récit, issu de l'esprit d'une Eva alitée dans un hôpital, atteinte d'Alzheimer et déjà âgée de 99 ans, est remis en cause par un des amis d'Eva. Ainsi l'idée que son frère aurait survécu à Isonzo et aurait vécu loin d'elle en témoin photographique du siècle ne serait que le produit d'un délire psychotique véritablement paradoxal pour une psychiatre.
Quelques défauts troublent cependant la lecture. le début est poussif et se perd en conjectures sur l'apparition d'un ange lors de la mission Apollo 18. Par ailleurs, le récit se centre sur des personnages qui, au bout d'une quinzaine de pages, disparaissent (pour les retrouver dans les tomes suivants ?). Quelques fautes, également, troublent la lecture (j'en ai relevé deux).
Du point de vue de la forme et des dessins, Yslaire offre de très belles pages en travaillant de manière très précise les corps et les visages, et en maintenant son récit dans une ambiance à la fois nostalgique, romantique et très moderne. Rendez-vous en 1900, maintenant.
Toutefois, aucune certitude n'est permise puisque ce récit, issu de l'esprit d'une Eva alitée dans un hôpital, atteinte d'Alzheimer et déjà âgée de 99 ans, est remis en cause par un des amis d'Eva. Ainsi l'idée que son frère aurait survécu à Isonzo et aurait vécu loin d'elle en témoin photographique du siècle ne serait que le produit d'un délire psychotique véritablement paradoxal pour une psychiatre.
Quelques défauts troublent cependant la lecture. le début est poussif et se perd en conjectures sur l'apparition d'un ange lors de la mission Apollo 18. Par ailleurs, le récit se centre sur des personnages qui, au bout d'une quinzaine de pages, disparaissent (pour les retrouver dans les tomes suivants ?). Quelques fautes, également, troublent la lecture (j'en ai relevé deux).
Du point de vue de la forme et des dessins, Yslaire offre de très belles pages en travaillant de manière très précise les corps et les visages, et en maintenant son récit dans une ambiance à la fois nostalgique, romantique et très moderne. Rendez-vous en 1900, maintenant.
