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Critique de OctaveDebrey


Atay et Abay ont toujours eu la tête sur les épaules, aussi Firuzeh et son petit frère, le turbulent Nour, ne sont-ils pas inquiets lorsque leurs parents leur annoncent qu'ils quittent Kaboul pour tenter de rejoindre l'Australie.


Les deux enfants préfèrent s'écharper toute la journée, puis écouter les contes d'Abay, et puis se faire des copains dans le camp de fortune où ils sont parqués après leur traversée des mers.


Les jours s'étirent et la violence et la noirceur qui les entourent n'en ai que plus profonde. L'enfance de Fyruzeh s'amenuise en même temps que l'espoir.


Un récit ténébreux et réaliste des conditions de vie déplorable subies par les migrants, les épreuves aussi multiples que difficiles à surmonter.

Mais également beau et lumineux, à travers le regard de cette enfant pleine de vie, d'espérance, toujours prête à affronter les obstacles, bercée par les contes poétiques racontés par sa mère.


9 ans auront servi à l'auteur pour écrire ce roman, nombre de recherches documentaire, mais avant tout des témoignages recueillies auprès des migrants de Melbourne et de Kaboul, serve évidemment le livre, lui donnant une immersion pleine de réalisme, une force touchante, et qui risque malheureusement d'être d'actualité encore longtemps, qui dénonce sans donner dans de leçon, simplement en nous plongeant au coeur de la tourmente.
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