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Critique de belette2911
Lorsque l'on perd la mémoire, voilà ce qui arrive : on oublie d'acheter les tomes suivants… Puis, on s'en rend compte en passant dans le rayon manga, par hasard. Bon, j'ai récupéré le coup en achetant ce tome 24 (le 25 attendra un peu).
Thorfinn veut toujours aller au Vinland, fonder un endroit où les persécutions, les guerres, les exclusions, l'esclavage, n'auront pas lieu.
C'est une bonne idée, même si elle semble utopiste, l'être humain étant ce qu'il est, ses vieux travers remontent toujours à la surface. Chassez le naturel et il revient au galop.
Ce que j'apprécie, dans cette saga, c'est que les personnages sont travaillés, qu'il y a de la réflexion, une sorte de philosophie de vie, celle que Thorfinn a atteinte, après une jeunesse mouvementée et remplie de violences, de meurtres, de tueries, de guerres…
Il ne veut pas que l'on emporte des armes au Vinland, malgré tout, il faut des arcs, des flèches, des lances, des haches, pour chasser ou pour couper des arbres. Ok, mais pas d'épées. Les épées entraînent la violence.
Sa discussion avec Ivar, un autre personnage, qui veut absolument emporter son épée, sera épique, mais ni l'un ni l'autre n'ont tort. C'est ce que j'apprécie.
Par contre, petits bémols : le retour d'un personnage juste précisément au moment où il le fallait, ce qui fait un peu Deus Ex Machina ; la jalousie de Gudrid semble totalement surfaite, même si je peux la comprendre.
Et puis, le côté entêté de Hild devient lourd, à force qu'elle rappelle à Thorfinn qu'il ne peut pas faire un pas de côté, qu'il doit s'en tenir à ce qu'il a promis : rester pacifique.
Thorfinn a déjà la culpabilité et le poids de tous les morts sur sa conscience, il le sait, toutes les nuits, il en cauchemarde, donc, pas la peine de lui en ajouter sur les épaules.
Le personnage de Cordelia est très beau, même s'il manque de subtilité. Pourtant, ce personnage a réussi à me toucher. Dans ce tome, la différence et le droit à la différence sont abordés, certes, de manière un peu grosse, mais pourquoi pas le faire en forçant le trait.
Un tome 24 de transition, avec, dans l'image finale, le départ de tous les bateaux pour le lointain Vinland (l'Amérique) et un Thorfinn qui aborde un visage moins serein que d'habitude, comme s'il partait en guerre.
Vivement que j'achète le tome 25 !
Thorfinn veut toujours aller au Vinland, fonder un endroit où les persécutions, les guerres, les exclusions, l'esclavage, n'auront pas lieu.
C'est une bonne idée, même si elle semble utopiste, l'être humain étant ce qu'il est, ses vieux travers remontent toujours à la surface. Chassez le naturel et il revient au galop.
Ce que j'apprécie, dans cette saga, c'est que les personnages sont travaillés, qu'il y a de la réflexion, une sorte de philosophie de vie, celle que Thorfinn a atteinte, après une jeunesse mouvementée et remplie de violences, de meurtres, de tueries, de guerres…
Il ne veut pas que l'on emporte des armes au Vinland, malgré tout, il faut des arcs, des flèches, des lances, des haches, pour chasser ou pour couper des arbres. Ok, mais pas d'épées. Les épées entraînent la violence.
Sa discussion avec Ivar, un autre personnage, qui veut absolument emporter son épée, sera épique, mais ni l'un ni l'autre n'ont tort. C'est ce que j'apprécie.
Par contre, petits bémols : le retour d'un personnage juste précisément au moment où il le fallait, ce qui fait un peu Deus Ex Machina ; la jalousie de Gudrid semble totalement surfaite, même si je peux la comprendre.
Et puis, le côté entêté de Hild devient lourd, à force qu'elle rappelle à Thorfinn qu'il ne peut pas faire un pas de côté, qu'il doit s'en tenir à ce qu'il a promis : rester pacifique.
Thorfinn a déjà la culpabilité et le poids de tous les morts sur sa conscience, il le sait, toutes les nuits, il en cauchemarde, donc, pas la peine de lui en ajouter sur les épaules.
Le personnage de Cordelia est très beau, même s'il manque de subtilité. Pourtant, ce personnage a réussi à me toucher. Dans ce tome, la différence et le droit à la différence sont abordés, certes, de manière un peu grosse, mais pourquoi pas le faire en forçant le trait.
Un tome 24 de transition, avec, dans l'image finale, le départ de tous les bateaux pour le lointain Vinland (l'Amérique) et un Thorfinn qui aborde un visage moins serein que d'habitude, comme s'il partait en guerre.
Vivement que j'achète le tome 25 !
