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Critique de MarieC


Attirée par la présentation de l'éditeur, qui décrit ce roman (policier ?) comme un chef d'oeuvre des années 30, resté confidentiel, redécouvert par l'intelligentsia japonaise dans les années 60 et considéré depuis comme l'égal de Kafka, j'ai commencé ce roman pleine d'espoir. Mais je ne suis arrivée au bout des 350 premières pages qu'à force de persévérance. le récit débute avec le réveil, dans un hôpital psychiatrique, d'un jeune homme qui a perdu tous ses souvenirs. Un médecin, plutôt inquiétant, survient et lui annonce qu'il va se souvenir de son nom, et par là même faire le bien de l'humanité en apportant la preuve que les théories d'un certain Docteur Masaki sont exactes. Commence alors une longue séquence où le jeune homme se voit asséner des informations contradictoires : il serait impliqué dans un assassinat ; il serait le fiancé de la jeune femme interné dans la chambre à côté de lui ; le Docteur Masaki se serait suicidé un mois plus tôt... etc. Séquence elle-même suivie d'un long développement sur les théories assez démentes du Dr Masaki, présentées sous forme de pastiche du discours d'un moine bouddhiste errant, des travaux d'un universitaire ou d'un article de presse. Ces pastiches ont sans doute beaucoup de charmes pour un japonophone, mais je dois avouer y être restée assez insensible. Un peu avant la page 400, les choses deviennent plus concrètes et une intrigue policière se développe, pleine de rebondissements, mais on reste dans l'univers du pastiche et de l'absurde... Bref, plutôt une curiosité littéraire qu'un véritable roman.
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