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Critique de Crossroads


Où l'on retrouve Duke bien embêté, ce qui semble résumer l'entièreté de son karma, on est d'accord.

Missionné pour convoyer un colis de Mullins, salopard en chef de l'histoire pour rappel, jusqu'à sa destination finale, il se retrouvera fort marri une fois le précieux bien escamoté par son frangin et sa bande d'outlaws.
Mais le gars Duke n'a qu'une parole. Cochon qui s'en dédit. Alors frangin ou pas, ce précieux bien retrouvera son e****é de propriétaire, quoi qu'il puisse lui en coûter.

Hermann, père et fils, commencent à sérieusement me titiller l'endorphine.
Furieusement dubitatif à leurs tout débuts, cette franchise permet d'asseoir une légitimité qui se vérifie tome après tome.
Dessins toujours au top, n'était une légère déception niveau colorisation un chouïa trop claire faisant fi de tout contraste potentiellement plus saisissant, le scénario tient la route poussiéreuse et sent toujours aussi bon la poudre. Noire, la poudre, et saignante, juste comme j'aime.

En droite ligne du second opus, ce troisième volet séduit toujours autant les mirettes d'un admirateur sans failles du travail d'Hermann père.
À noter, pour tous les anachronismophiles, la présence d'un certain Edward Kemper qui défraiera réellement la chronique, bien plus tard, de par la qualité irréprochable de ses moult travaux manuels, en véritable petit artisan besogneux de l'étranglement à mains nues autodidacte mais néanmoins performant.
À noter, bis, la mise à prix de la planche 53 désavantageusement remplacée par la planche 38 venue s'immiscer entre la 52 et la 54 sans que personne lui ait rien demandé. S'pèce de m'as-tu-vu...

Les Hermann semblent avoir trouvé leur créneau.
Un univers occasionnant de superbes planches et des scénarios bien plus travaillés de la part du fiston, enfin décidé à se hisser au niveau de son paternel.
Pour tous les amoureux du genre.

To be continued...
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