AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Crossroads


Hermann, père et fils, s'attaquent au western.

Buck Carter est un être qui se construit dans la violence définitive.
Son meilleur ami, son flingue qu'il fait parler justement plus souvent qu'à son tour.
Aussi, lorsque ce dernier, pourchassé par une meute en voulant à sa peau, croit retrouver la paix auprès des siens qu'il mène à la dure, c'est dans un vacarme assourdissant de mitraille qu'il en réchappe miraculeusement.
Jeb, le fils maudit, en sortira également indemne après avoir assisté à l'assassinat de sa mère.
C'est sur deux chemins poussiéreux qu'ils tailleront désormais la route séparément. Buck toujours coursé par la horde. Jeb en apprenant un peu plus chaque jour sur la question d'hérédité bien loin d'adopter certains principes religieux du type "Tu aimeras ton prochain comme toi-même", "Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi la gauche" ou bien encore "Jeanne d'Arc, elle a frit, elle a tout compris".

Si le dessin d'Hermann me parle toujours autant, difficile d'en dire autant du scénario concocté par son Yves H. de rejeton.
Un canevas d'ultra-violence répétitif manquant furieusement d'inventivité.
Les corps tombent comme des mouches, la faute à de méchants trous de balle. Sale ambiance dans l'Ouest Américain.
Une BD graphiquement aboutie, comme d'hab', mais au scénario aussi épais et consistant qu'un casse-dalle SNCF, c'est possib'...
Commenter  J’apprécie          390



Ont apprécié cette critique (36)voir plus




{* *}