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Critique de Hosenford


Aventure et humour | La série Dofus adaptée en manga ne date pas d'hier… oh que non ! le premier tome est paru en octobre 2005, ça remonte à loin n'est-ce pas ? C'est dire la longévité de l'oeuvre et de l'univers ! Alors, je vais essayer de ne pas radoter que j'adoooooorrrrreeee cet univers puisque je l'ai déjà dit lors de ma critique sur Ogrest ou le film Dofus.

Un manga, un film, un univers… mais c'est quoi Dofus ? À l'origine, c'est un jeu (toujours actif, il reste de nombreux joueurs), créé par une entreprise française, pour faire bref c'est un MMORPG au tour par tour. L'histoire se déroule dans ce qu'on appelle le Monde des Douze, ce monde s'inscrit dans le Krosmoz parmi d'autres ères dont celle du Wakfu. Wakfu, ça vous dit peut-être quelque chose ? C'est une série animée qui continue d'être développée qui fut déclinée en jeu-vidéo. Enfin bref, je ne vais pas non plus vous faire toute l'histoire, il y aurait bien trop de choses à dire… Tout ça pour dire que Ankama a l'honneur de créer pour ses nouvelles histoires un support différent afin d'être multimédias !

Mais le tome que je vous présente ici n'est pas celui de 2005. Effectivement, pour les 10 ans du manga, Ankama a décidé de rééditer ses premiers tomes sous des volumes double, avec une nouvelle couverture, un prix plus faible et de nouveaux dessins. Actuellement, l'édition de ces doubles tomes est toujours en cours et avance à petits pas, tout comme la trame générale puisque le vingt-cinquième tome est paru récemment.

Entrons dans le vif du sujet… le manga (ou manfra pour ce qui préfère ce terme) est donc une mise en bouche, une bonne introduction à dose d'actions et d'humour d'une intrigue encore plus folle et plus séduisante ! Il n'y a aucun problème de cohérence ni de compréhension et on s'amuse par-ci par-là avec des références à la pop culture et à retrouver - pour les spécialistes des jeux - tout objet, personnage ou détail présents dans le jeu. Je dirais même que les deux piliers de ce tome sont l'aventure et l'humour. S'il fut un one-shot, il serait certain que cette intrigue - et surtout l'élément déclencheur - seraient basiques… on a déjà vu mille et une fois un personnage devenu tout à coup orphelin et qui part, sans expérience, dans une aventure où il sortira inévitablement vainqueur contre un méchant qui bosse depuis des décennies dans le métier. Mais là n'est pas la substance de ce double tome qui finalement se termine tel un épisode de série, avec une irrésistible envie d'enchaîner directement le tome suivant ! Derrière tout ça se cache une histoire encore plus complexe et mystérieuse que les tomes suivants nous invite à découvrir. le tout évidemment dans une ambiance plaisante pour les néophytes et enivrante pour les initiés qui seront transportés aux côtés d'Arty.

Comme tout manga, cette oeuvre se lit rapidement et comme on ne peut pas vraiment juger l'écriture d'un manga, du moins pas autant qu'un roman, on peut toutefois juger le dessin. Pour le coup, on est très loin de la qualité graphique d'Ogrest, et je ne peux pas excuser ce défaut par la vieillesse du tome puisque le tome 25 est loin d'être l'égal de l'actuelle trilogie d'Ogrest. Pourtant, ne crachons pas totalement dans la soupe : les dessins sont assez séduisants et clairs pour ne pas se perdre dans l'histoire et avoir mal aux yeux. de même au niveau de la mise en page des planches, elle reste malheureusement simple même si de tant à autres il y a quelques essais.

Comme dans toute oeuvre, le personnage est important car il doit posséder des traits et des caractéristiques spécifiques qui doit le dissocier naturellement des autres personnages. Cette règle est évidemment respectée dans le manga Dofus où l'on retrouve les caractères des différentes classes de personnage que l'on retrouve dans le jeu-vidéo, tel le Iop irréfléchi mais courageux et droit dans ses bottes. Rassurez-vous pour ceux qui ne connaissent pas l'univers : il est très facile de percevoir le caractère sur lequel, en plus, les auteurs insistent. le dialogue qui nous est proposé n'est pas singulier : des phrases courtes, avec humour ou avec sérieux, du vocabulaire plutôt simple… et pas autant d'émotions qu'avec le manga Ogrest. Toutefois la narration reste efficace et le rythme est soutenu : on ne s'ennuie pas, il n'y a aucune longueur !
En bref, ce premier double volume - et sûrement la série dans son ensemble - est efficace et loin d'être ennuyeux. Bien que quelque peu long en s'inscrivant dans un riche univers, et malgré une qualité graphique basique, il saura sans doute vous plaire et vous introduire, vous faire découvrir, vous immerger dans le Krosmoz et je vous le garantie : vous ne serez pas déçu !
Lien : https://leschroniquesdejerem..
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