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Critique de Chocolatiine


A l'époque, ils étaient quatre : Secco, Greta, Camille et Zerocalcare. Aujourd'hui, ils ont dix ans de plus et Camille est morte. L'anorexie a eu raison d'elle. Ca faisait deux ans que le narrateur ne l'avait pas vue. Si Secco et lui se côtoient encore et cherchent ensemble comment surmonter cette nouvelle, ils retrouvent Greta et s'aperçoivent que, les années étant passées par là, ils n'ont plus rien en commun avec cette fille titulaire d'un master de finance, qui vit dans le centre de Rome, et que la mort de Camille semble laisser presque indifférente.
Mais au-delà de la perte d'une amie, pour notre personnage principal, il y a autre chose... Depuis toujours, il était amoureux d'elle et il n'a jamais osé lui dire. Maintenant, c'est trop tard. Comment parvient-on à accepter ça?

Dans La prophétie du tatou, le ton n'est pas, comme dans Ogni maledetto lunedi su due, à la plaisanterie. L'histoire principale a beau être entrecoupée de petites histoires annexes, l'ambiance est ici très sérieuse et solennelle. C'est avec beaucoup de sensibilité que Zerocalcare évoque le deuil, la maladie, la nostalgie.
A lire !

Challenge ABC 2019/2020
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