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Critique de Myriam3


Une belle couverture, un titre intriguant... et le nom de Zidrou qui circule actuellement un peu partout: c'est parti pour la découverte.
Les premières pages nous entraînent dans trois récits apparemment différents situés à un siècle d'écart. Un entrepreneur en mines antipersonnel vient de gagner son procès contre Human Watch et rentre, victorieux, chez lui juste avant qu'on ne s'en prenne à sa famille.
Nous voilà soudain transportés à Londres dans un 19ème siècle horrifique auprès de trois personnages en fuite sur les toits et quelques instants après encore, à la première exposition universelle qui eut lieu en 1851 à Londres.
Dans ces trois débuts de récits, femmes et enfants sont victimes de la perversité et la violence des hommes, tués, violentés, traités en moins que rien.

Et "Au commencement était la colère..."
Ce tome installe les trois qui vont suivre dans ce qui va être la vengeance de deux femmes d'univers très différents mais toutes les deux violemment maltraitées. Les illustrations de Homs et en particulier les couleurs sont magnifiques, la mise en page époustouflante.

Mais un aspect me met franchement mal à l'aise ici, c'est ce double langage qui se veut féministe d'un côté, et humiliant de l'autre, avec cette nécessité de montrer de très belles femmes aux seins voluptueux nues en public devant père, frère, oncle, pasteur pour ne citer que ceux-là, une Indienne attachée dans une position de soumise prête à se faire fouetter, une autre s'offrant à la sodomie devant une bande de vieux pervers...
J'ai du mal à concilier ces deux aspects conjoints!!
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