AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LadyMel


La Colline du dernier adieu fait partie du cycle d'Avalon, de l'auteur fantasy Marion Zimmer Bradley.

L'histoire prend place dans les premiers temps de la conquête d'Angleterre par les Romains, et présente l'adaptation des peuple conquis, mais aussi celle des conquérants. A travers ceci, l'histoire d'amour tragique de deux personnages qui tenteront à travers tout l'ouvrage de se retrouver et s'aimer.

Le Sanctuaire de la Forêt de Vernemeton accueille les prêtresses et les druides de l'ancienne religion d'Angleterre. Les Romains respectent leur culte mais une faction de Brittons s'oppose encore à l'implantation romaine. Elane, fille du druide Benedig, et Gaius, fils du préfet Macellius Severus, vont se rencontrer et s'aimer.

La vie les éloignera, puis les rapprochera. Leur incompréhension réciproque de l'autre les poussera dans deux chemins différents : la Haute Prêtrise pour Elane (qui deviendra consacrée telle une Vestale), le mariage politique pour Gaius. Malgré tout, ils resteront liés jusqu'au final magistral et tragique à fois.

Ce n'est pas mon ouvrage préféré du cycle, mais il reste tout de même très agréable à lire et pose bien les bases de toute la partie arthurienne.

Ce que j'ai peu aimé sont les allers-retours sentimentaux des deux protagonistes, mais surtout le personnage de Kellen qui est insupportable de mièvrerie. En revanche, le livre en lui-même est très bien écrit et l'intrigue intéressante et achevée. On craint pour la vie des personnages, on aime avec eux, on déteste avec eux, et on peut bien s'identifier à l'univers dans lequel nous plonge Marion Zimmer Bradley.
Effectivement, c'est un roman, mais on se prend envie de croire que ces gens ont réellement existé et ont façonné le monde tel qu'il est aujourd'hui. Que leurs vies, et leurs choix ont quelque peu influencé l'histoire.

Le mythe est lancé, les romans suivants continueront l'histoire.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}