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Critique de LoupAlunettes
La série ne cache pas son postulat de jeux de mots, "les drôles d'histoires du Monde des Mots".
Il en aura en veux-tu en voila, comme à la bonne époque des Premières Lectures avec le Prince de Motordu de Pef et le fameux buveur d'encre d'Eric Sanvoisin.
Le titre ici présent prend le relais pour un public qui maîtrise la lecture et l'écriture à présent et qui sait, sera capable de s'inventer des histoires lui-même. Cela peut donner des idées.
L'auteur Gordon Zola (à ne pas confondre avec le fromage Gorgonzola) imagine pour l'histoire tout un univers inspiré par les jeux de mots, le monde de Galimatias, avec son Pic Epic et son Col Egram, sa forêt de Consonnes, son Pont des voyelles, son marais des mots laids sur lequel trône son château de Margouillis.
Le jeu de mots viendra faire son petit point de couture sur l'ensemble de l'aventure, du travail fin de 1ère main.
Nous serons dans le bon mot, le beau mot, le mot perdu remis au goût du jour.
Mais au delà de cela, que donne l'histoire du Père Crayon et de sa mauvaise mine?
L'humour tiendra t-il ses promesses d'un bout à l'autre?
La situation de crise imaginée par l'auteur est, malgré les déboires du héros, amusante aussi, c'est l'inspection surprise à l'usine des mots du directeur et du coup, Oscar Havane se fait un sang d'encre.
Les lettres produites sont de mauvaises qualités, les B et les T, et Monsieur Havane est débordé, à ranger ses crayons pour réduire son stress et trouver une idée pour réparer les fautres d'orthographes.
Comme Oscar est déborD, sa secrétaire Lou Piotte est prête à l'aiD.
Nous imaginons parfaitement l'aventure sous la forme d'une petite pièce de théâtre, il faudrait alléger le texte pour jouer la tirade sur les planches mais il y aurait de l'excellent potentiel.
Profiter du texte offirirait un divertissement excellent, d'autant que le problème des lettres viendra impacter Galimatias tout entier et son langage.
Ça sera presque à n'y rien comprendre.
Imaginez des dialogues sans B et sans T?
Essayez donc sur une feuille de papier, vous verrez, il est difficile de les remplacer par une autre consonne.
La formule du petit roman vire à la petite enquête, menée par Lou Piotte qui pour l'instant n'a pas d'idée et nous en viendrons à la situation du père Crayon, enfin.
La résolution va venir, patience, il faudra prendre son temps et digérer ses mots dérangés.
On ne s'y attend pas, l'aventure est pleine de personnages fantaisistes et accompagnés chacun de son petit théâtre de jeux de mots.
Une chouette histoire pour les petits lecteurs( et les autres aussi) qui nous fait bien entrer dans la petite mécanique du langage et sa richesse créative en 46 pages seulement.
Il en aura en veux-tu en voila, comme à la bonne époque des Premières Lectures avec le Prince de Motordu de Pef et le fameux buveur d'encre d'Eric Sanvoisin.
Le titre ici présent prend le relais pour un public qui maîtrise la lecture et l'écriture à présent et qui sait, sera capable de s'inventer des histoires lui-même. Cela peut donner des idées.
L'auteur Gordon Zola (à ne pas confondre avec le fromage Gorgonzola) imagine pour l'histoire tout un univers inspiré par les jeux de mots, le monde de Galimatias, avec son Pic Epic et son Col Egram, sa forêt de Consonnes, son Pont des voyelles, son marais des mots laids sur lequel trône son château de Margouillis.
Le jeu de mots viendra faire son petit point de couture sur l'ensemble de l'aventure, du travail fin de 1ère main.
Nous serons dans le bon mot, le beau mot, le mot perdu remis au goût du jour.
Mais au delà de cela, que donne l'histoire du Père Crayon et de sa mauvaise mine?
L'humour tiendra t-il ses promesses d'un bout à l'autre?
La situation de crise imaginée par l'auteur est, malgré les déboires du héros, amusante aussi, c'est l'inspection surprise à l'usine des mots du directeur et du coup, Oscar Havane se fait un sang d'encre.
Les lettres produites sont de mauvaises qualités, les B et les T, et Monsieur Havane est débordé, à ranger ses crayons pour réduire son stress et trouver une idée pour réparer les fautres d'orthographes.
Comme Oscar est déborD, sa secrétaire Lou Piotte est prête à l'aiD.
Nous imaginons parfaitement l'aventure sous la forme d'une petite pièce de théâtre, il faudrait alléger le texte pour jouer la tirade sur les planches mais il y aurait de l'excellent potentiel.
Profiter du texte offirirait un divertissement excellent, d'autant que le problème des lettres viendra impacter Galimatias tout entier et son langage.
Ça sera presque à n'y rien comprendre.
Imaginez des dialogues sans B et sans T?
Essayez donc sur une feuille de papier, vous verrez, il est difficile de les remplacer par une autre consonne.
La formule du petit roman vire à la petite enquête, menée par Lou Piotte qui pour l'instant n'a pas d'idée et nous en viendrons à la situation du père Crayon, enfin.
La résolution va venir, patience, il faudra prendre son temps et digérer ses mots dérangés.
On ne s'y attend pas, l'aventure est pleine de personnages fantaisistes et accompagnés chacun de son petit théâtre de jeux de mots.
Une chouette histoire pour les petits lecteurs( et les autres aussi) qui nous fait bien entrer dans la petite mécanique du langage et sa richesse créative en 46 pages seulement.
