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Critique de Vexiana
C'est mon premier Stephan Zweig… j'ai un peu honte de l'avouer mais j'ai vécu jusqu'ici sans lire ne ligne issue de sa plume.
Je le connais de réputation, bien sur, je connais son destin et j'ai vu un jour une atroce adaptation cinéma de « 24 heures de la vie d'une femme ». J'en étais restée là. Il y a quelques heures, je me suis dit qu'il fallait que je remédie à ce manque en tendant la main vers « Lettre d'une inconnue » sur un rayonnage de ma bibliothèque de village.
Que dire ? Comme on me l'avait promis, Zweig excelle dans la description des tumultes de la passion, dans la narration de la souffrance et de la désillusion. le texte est magnifique, les mots sont admirables, la souffrance est tangible et profonde. Je regrette vraiment de ne pas pouvoir lire le texte dans sa langue d'origine…
Mais…mais au-delà de la beauté intrinsèque au texte, à ses mots, à ses phrases, je dois dire que je n'ai pas cru à l'histoire. Pas plus que je ne peux croire vraiment à Cendrillon ou à Roméo et Juliette. Pour moi, ce récit est l'incarnation même du Romantisme avec un beau « R », celui de Goethe ou de Delacroix... C'est tragique, c'est obscur mais c'est théorique. Je pense que seul un homme peut croire qu'une femme peut aimer un homme ainsi, béate d'admiration, l'aimant sans concession et sans rien attendre, dans son ombre. Un romantisme d'homme en fait…
Je doute sincèrement que cet amour puisse exister dans une telle démesure et sur une telle durée sans tomber dans la folie pure et simple ou dans la lassitude et le passage à autre chose. On ne peut même pas évoquer l'érotomanie étant donné qu'elle ne se fait aucune illusion quant à la réciprocité des sentiments.
Bref, je ne suis pas trop convaincue par le propos mais bien par la prose…je retenterai donc un second rendez-vous avec la plume de Mr Zweig
Je le connais de réputation, bien sur, je connais son destin et j'ai vu un jour une atroce adaptation cinéma de « 24 heures de la vie d'une femme ». J'en étais restée là. Il y a quelques heures, je me suis dit qu'il fallait que je remédie à ce manque en tendant la main vers « Lettre d'une inconnue » sur un rayonnage de ma bibliothèque de village.
Que dire ? Comme on me l'avait promis, Zweig excelle dans la description des tumultes de la passion, dans la narration de la souffrance et de la désillusion. le texte est magnifique, les mots sont admirables, la souffrance est tangible et profonde. Je regrette vraiment de ne pas pouvoir lire le texte dans sa langue d'origine…
Mais…mais au-delà de la beauté intrinsèque au texte, à ses mots, à ses phrases, je dois dire que je n'ai pas cru à l'histoire. Pas plus que je ne peux croire vraiment à Cendrillon ou à Roméo et Juliette. Pour moi, ce récit est l'incarnation même du Romantisme avec un beau « R », celui de Goethe ou de Delacroix... C'est tragique, c'est obscur mais c'est théorique. Je pense que seul un homme peut croire qu'une femme peut aimer un homme ainsi, béate d'admiration, l'aimant sans concession et sans rien attendre, dans son ombre. Un romantisme d'homme en fait…
Je doute sincèrement que cet amour puisse exister dans une telle démesure et sur une telle durée sans tomber dans la folie pure et simple ou dans la lassitude et le passage à autre chose. On ne peut même pas évoquer l'érotomanie étant donné qu'elle ne se fait aucune illusion quant à la réciprocité des sentiments.
Bref, je ne suis pas trop convaincue par le propos mais bien par la prose…je retenterai donc un second rendez-vous avec la plume de Mr Zweig
