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Critique de sabine59


Un recueil de nouvelles inédites de Stefan Zweig à la médiathèque! Je prends immédiatement!

Le point commun à ces sept nouvelles, même si elles sont de périodes différentes ? Mise à part " Un homme qu'on n'oublie pas", c'est la jeunesse, sa fragilité, ses espoirs, ses désillusions, son impétuosité, qu'elle soit un souvenir ou vécue au présent.

Avec cette acuité de l'observation, ce sens si subtil de l'analyse psychologique qui le caractérisent , l'auteur sait nous faire pénétrer dans les pensées les plus secrètes de ses personnages.

La plus longue de ces nouvelles, " La scarlatine" , est celle que je préfère. Le jeune étudiant, Berger, si seul à Vienne , a toute notre sympathie et la fin est poignante. J'ai beaucoup aimé aussi " La dette", où la narratrice, écrivant à son amie d'enfance, lui confie deux secrets, un du passé lié à un autre du présent..." Printemps au Prater" , mettant en scène une femme entretenue qui retrouve juste pour un moment sa fraîcheur amoureuse de jeune fille, a son charme également. Les autres m'ont moins marquée. Il faut reconnaitre que l'auteur en a écrit des plus réussies.

Cette plongée dans l'univers viennois ou la campagne tyrolienne du début du vingtième siècle est pleine de nostalgie, d'amertume , au regard des espoirs déçus, des projets non réalisés. Toujours ce grand art de Stefan Zweig pour déceler les failles de l'âme humaine...


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