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Critique de TheWind


T'as voulu lire D'Aillon et tu as lu D'Aillon...


Depuis le temps qu'il me faisait de l'oeil dans les rayons de supermarché ! D'ailleurs, j'aurai dû me méfier. Ce genre d'endroit n'est pas forcément un gage de qualité. Enfin, disons qu'on y trouve du bon...et du moins bon ! Mais j'avoue y traîner assez souvent, et pour cause ! le rayon lecture, ça a toujours été le lieu de rendez-vous une fois que chacun a fini de vaquer à droite à gauche...


Alors Jean D'Aillon et ses aventures de Guilhem d'Ussel ? Verdict ?


Tous les ingrédients étaient réunis pour que ça me plaise vraiment. Sur la première page de couverture, plusieurs mots m'attiraient et déjà je me délectais :
- Guilhem. (J'adore ce prénom ! je sens que le héros va m'emporter ! ).
- Chevalier troubadour. ( Chouette ! des combats et de la romance !)
- Montségur, 1201. (Ceux qui lisent mes critiques savent à quel point l'histoire des Cathares me tient à coeur.)
- complots. ( des manigances, des traîtres...je m'en frotte les mains à l'avance !)

Bon alors finalement ?

Finalement...bof...
Le héros, Guilhem d'Ussel est présenté au début de l'histoire comme un vaillant chevalier, ancien mercenaire, duquel émanait "une sorte de rudesse tempérée de générosité." On s'attend alors à une sorte de personnage ambivalent, un peu farouche, cachant sous ses airs bourrus un coeur tendre. Mais, il n'en est rien. le personnage de Guilhem est lisse, bien trop lisse comme tous les autres personnages d'ailleurs ! Ils manquent diablement de consistance et de relief ! On les suit sans passion, à travers l'Ariège, tremblant à peine à chacune de leurs péripéties.

Certes, j'ai retrouvé les paysages, les châteaux de l'Ariège et l'ambiance médiévale que j'aime.. j'ai gravi Montségur encore une fois pour mon plus grand plaisir, mais sans m'attacher vraiment à la quête effectuée par Guilhem.
Cette quête d'une émeraude divine aux pouvoirs fabuleux, assimilée au Graal,
je n'y ai pas vraiment adhéré..

Jean d'Aillon a bâti cette histoire à partir des contes du Graal. Pour Wolfram von Eschenbach, chevalier poète du Moyen-âge, connu pour son Parzival le Graal est une émeraude tombée, selon la légende, du front de Lucifer, et qui, creusée en vase, recueillit le sang du Christ s'écoulant des cinq plaies. Wolfram von Eschenbach dit s'être inspiré d'un poète appelé Kyot, qui vivait en Provence.
D'Aillon s'empare de ce Kyot qu'il incarne en Guilhem d'Ussel. Il met également en scène Wolfram qui devient le compagnon de Guilhem et l' entraîne dans cette fameuse quête.
Ajoutez à cela quelques querelles et vengeances vassaliques, un brin de romance et le tour est joué !

Verdict final ?

Un bouillon de lecture qui s'avale plutôt aisément, bien calorique en ressources légendaires et médiévales mais qui manque pourtant de saveur ! Passez-moi le sel !
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