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Critique de gill


gill
19 novembre 2013
"Un cri dans la nuit" est un drame en deux actes qui fut représenté pour la première fois, en 1935, sur la scène du Grand-Guignol, le théâtre du rire et de l'horreur.
Le rideau se lève sur un café de banlieue. La Girouette et Popol projettent une cavalcade, une expédition nocturne dans la villa "Marjolaine", repérée par Milou.
Tout est prévu, calculé, repéré.
Et le cambriolage de la maison des Vernier est réglé comme du papier à musique.
Seulement, il est prévu d'étrangler Mme Vernier qui, à 23H35, est seule dans sa chambre dont elle laisse toujours la fenêtre ouverte.
Mr Vernier ne se couche jamais avant minuit. Il écrit ou lit, le soir, dans son bureau. Popol, se faisant passer pour le docteur Salmon, a prévu de le buter et de fermer la porte derrière son cadavre.
Mais André Vernier cache un terrible secret....
José de Bérys, dont le vrai nom est Joseph Bloch, est un auteur dramatique talentueux et prolifique qui offrit au Théâtre du Grand-Guignol quelques-unes de ses meilleures pièces.
Il lui fournit quelques drames : "les ondes tragiques", l'étrangleur invisible" et "l'égorgement de Mme Praslin" qui est la reconstitution sur scène de l'affaire qui passionna, en 1847, le tout-Paris et contribua à la chute de la Monarchie de Juillet.
Mais il lui offrit surtout des comédies : ""Quart-ville de Paris", "j'veux voir Virginie", "on a volé une voiture", "Lisette en ménages", "un saint homme" et "j'ai une touche".
"Un cri dans la nuit" est une pièce très courte à l'atmosphère étouffante.
Elle se lit d'une traite avec plaisir.


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