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Critique de wellibus2


Depuis au moins le XIXe siècle, les économistes qui craignent une raréfaction des ressources naturelles (Robert T. Malthus, David Ricardo, Dennis Meadows…) s'opposent à ceux qui considèrent que le progrès technique permet toujours d'en trouver de nouvelles (Robert Solow, par exemple). Les auteurs renvoient dos à dos ces théoriciens en considérant qu'à l'heure du réchauffement climatique et de la perte de biodiversité, ce n'est plus tant des ressources dont il faut s'inquiéter que de la préservation des systèmes de régulation du capital naturel.

Au-delà de ce constat, ils passent en revue les différentes solutions prônées par deux traditions de pensées : celle qui fait confiance au marché pour verdir l'économie par une intégration des externalités négatives dans les prix, et celle qui fonde son espoir dans une planification revisitée.

En bons économistes, les deux auteurs montrent que la théorie économique n'a pas dit son dernier mot pour inspirer, sinon identifier, des catalyseurs à même d'assurer une véritable transition écologique en France et en Europe. Tarification du carbone, économie circulaire, etc., les économistes ont leur mot à dire dans ce débat.

Reste le risque de perdre en compétitivité face aux pays émergents ou de ne répondre qu'à des préoccupations de bobos ? Des idées reçues que cet ouvrage contribue à tordre.

http://www.alternatives-economiques.fr
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