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Critique de PiertyM


Belle découverte!!! Entre l'amoureuse et la sensible, en vingt et quatre heures, il y a lieu de se demander comment ça se passe de l'autre côté avec la sensible de Constance de Théis, si on a déjà lu l'amoureuse avec Zweig, et surtout si on a été remué par le style de l'auteur. Source de ma curiosité avec ce livre. Une écriture assez troublante, c'est le remuement d'un cœur en désespoir, ou simplement en proie à une extrêmejalousie. Ca la ronge, ça la dépouille de toute forme de contenance, elle s'étouffe, elle suffoque, notre narratrice crie sa rage de femme ''supposée'' tromper. Elle n'arrête pas de déclamer ses douleurs, ses tourments à travers des petites lettres, parfois même très courtes. Une belle plume, sur un fond de féminisme, la formule ''des hommes sont ou ne sont pas'' se reprend sur presque toutes les lettres comme si l'auteure en avait beaucoup à dire contre le privilège, le pouvoir que les hommes pouvaient exercer sur la femme à cette époque. Quand bien même à la fin, cette empoisonneuse jalousie s'est avérée absurde, du moment où Madame de B n'a jamais été la maitresse de l'amant dont notre narratrice reproche l'infidélité...
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