AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de jmb33320


"S'apitoyant sur son propre sort, elle adressa une prière fervente à ses dieux privés : "Acordez-moi une bonne plaisanterie par jour ! Accordez-moi un homme capable de diriger les affaires de l'Etat et qui sache aussi m'amuser."

C'est Innelda Isher qui parle ici. Eh oui, on a beau être l'impératrice du système solaire on s'exprime comme une midinette, avec à peu près autant de jugeotte. Elle a vingt-cinq ans, elle est vierge (très important pour l'auteur : les femmes ne sauraient être de chics filles si elles ont déjà connu le loup) et elle est censée tenir d'une main de fer son empire de carton-pâte en faisant trembler tout le monde.

Un grand dadais, fraîchement arrivé de sa campagne, va croiser son chemin. Au premier regard elle va s'intéresser à lui (après tout ses sujets sont seulement au nombre de onze milliards et des poussières). Et lui est évidemment destiné à de grandes choses, qui impliqueront de prendre le pouvoir ("Les expériences par lesquelles je suis passé suffisent pour me donner la volonté de purifier le régime".)

Pour cela, il s'est allié avec ... des marchands d'armes, qui sont les "gentils" dans ce roman, publié en 1951, juste après une guerre qui, rappelons-le, a tué plus de soixante millions de personnes dans la vraie vie. On aurait pu penser le goût des armes un peu passé de mode...

En bref j'ai trouvé ce roman décidément trop vieillot pour mon goût. Il aurait pu garder un charme un peu rétro si seulement il y avait un peu d'humour ou de distance. Je vais cesser mes incursions dans les romans d' A.E. van Vogt, qui visiblement ne sont pas pour moi.
Commenter  J’apprécie          353



Ont apprécié cette critique (33)voir plus




{* *}