Shizuku est bouleversée par sa récente « rupture » avec Kaede dans ce quatrième tome de Be-Twin you & me. Le jeune homme a en effet mis un terme à leur relation factice, et Tamaki en a profité pour s’engouffrer dans la brèche en proposant à l’éplorée de sortir avec lui.



Le niveau remonte légèrement, toujours rien de très extraordinaire, mais l’intrigue devient tout de même plus intéressante qu’elle ne l’était jusque-là, notamment grâce à une Shizuku qui cesse de subir passivement les évènements et décide de prendre sa situation en main.



Tsubasa fait également son retour au cœur de l’histoire, et les relations entre les protagonistes s’en trouvent approfondies (là encore, il ne faut pas s’attendre à un miracle, mais il y du mieux). J’apprécie son personnage malgré ses défauts, ou peut-être grâce à eux, justement. Elle n’est pas l’amie exaltée et mièvre de la plupart des shojos, elle a au contraire un petit côté rancunier malveillant qui lui apporte de la nuance.



Pour un peu, je serais presque tentée de poursuivre ma lecture, en dépit de ce que j’écrivais précédemment… Mais. Si les dernières pages me donnent matière à penser qu’on va faire un bond en avant (en plus d’avoir très envie de découvrir la réaction de Kaede), le fait qu’il y ait encore sept tomes me retient. Je crains que le récit ne s’enlise de nouveau, ou pire, tourne en rond comme ce fut le cas de He is a beast ?!
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Après avoir intercepté un appel destiné à son frère, Tamaki s’arrange pour retrouver Shizuku dans ce troisième tome de Be-Twin you & me. La jeune fille ne se doute de rien, y compris quand Kaede fait irruption au beau milieu de leur rencontre, exposant les mensonges de son jumeau. Sentiments et quiproquos s’entremêlent alors dans un triangle amoureux.



Pfiou. Ça commence à devenir laborieux. Déjà que ce manga collectionnait les clichés shojo les moins à mon goût, il vient de basculer dans la phase qui m’horripile au plus haut point : les non-dits et les dérobades. Car oui, pourquoi les personnages se parleraient-ils franchement quand ils peuvent dissimuler le fond de leur pensée, amener l’intrigue à tourner en rond et ainsi rallonger la série de trois ou quatre tomes ?



Tamaki est évidemment le crétin que laissait entrevoir le volume précédent (et exit définitivement la sous-intrigue avec Tsubasa, qui valait pourtant quelque chose, à l’inverse du reste), Shizuku est plus gourde et crédule à chaque nouveau chapitre, et Kaede… Même s’il est le seul que j’ai à peu près réussi à apprécier, il n’en mérite pas moins quelques coups de pied à l’arrière-train, par son incapacité à crever l’abcès.



Passable dans un premier temps, cette œuvre se révèle de plus en plus décevante. Rien ne sauve son scénario bateau, bien au contraire. L’absence totale de charisme de ceux qui le portent ne le rend que plus rébarbatif encore.



Il me reste un tome dans ma PAL, après quoi je me ferai une joie d’envoyer cet assommant triangle à Pythagore.
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Shizuku forme toujours un faux couple avec Kaede dans ce deuxième tome de Be-Twin you & me, et malgré son antipathie initiale, elle commence à s’attacher à lui. Peut-être un peu trop…



Je crois que ce manga s’est définitivement tiré une balle dans le pied à mes yeux. J’évoquais Blue Spring Ride dans ma précédente chronique, et j’ai eu l’impression de retrouver les mêmes scènes, mais en version bas de gamme.



La mangaka continue d’enchaîner tous les clichés possibles (le stage d’orientation, l’errance dans la forêt, la cheville foulée qui implique que l’héroïne doive se faire porter par son beau ténébreux…), sans fraîcheur, sans humour, sans rien qui permette d’accrocher un tant soit peu à un scénario aussi éculé.



À l’exception de Kaede, les personnages sont toujours aussi fades. La sous-intrigue du premier tome, avec Tsubasa, n’était pas inintéressante, sauf qu’elle est jetée aux oubliettes pour céder la place à un triangle que personne (reprenez-moi si vous ne partagez pas cet avis) n’a envie de voir venir.



Je sais, le titre le promettait, néanmoins l’intermède avec Tsubasa apportait une once d’originalité à une œuvre qui en avait grand besoin. Ça devait faire tache, au milieu de tout le reste…



Ce n’est quand même pas aussi mauvais que ma critique donne matière à le penser, ça se lit, et si c’est l’un de vos premiers shojos, vous devriez réussir à l’apprécier, mais au-delà, ne vous attendez pas à trouver quoi que ce soit de pertinent dans cette histoire, pas même un peu de sympathie pour les protagonistes. Ils sont trop creux, et la dynamique entre les jumeaux, prévisible.
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Be-Twin you & me, c’est la position délicate dans laquelle se place Shizuku après avoir confondu par accident les jumeaux Yagami. L’un est beau, chaleureux et populaire, l’autre tout son contraire. Malheureusement, c’est ce dernier qu’elle a abordé, s’attirant aussitôt ses foudres…



Depuis quelque temps, j’enchaîne les lectures décevantes, aussi ai-je décidé d’en revenir à une valeur sûre : le shojo. Même ceux sans grande originalité me font en général passer un bon moment, d’autant que je connaissais (et appréciais) déjà le travail de cette mangaka.



Hélas, ce n’est pas ce premier tome de Be-Twin you & me qui m’arrachera à mon marasme littéraire, car je l’ai trouvé plus passable qu’agréable. J’ai beau être habituée aux clichés du genre, cette œuvre réunit deux de ceux qui me plaisent le moins, c’est-à-dire le faux couple et l’héroïne persécutée par ses camarades en raison d’un rapprochement involontaire avec le beau gosse populaire.



L’intrigue prend tout de même un tournant plus intéressant au fil des chapitres, avec l’amie de Shizuku, mais sans m’avoir convaincue davantage. En fait, je suis restée hermétique aux personnages. S’ils ne sont pas détestables, ils ne sont pas non plus particulièrement sympathiques, attachants, drôles ou frais. « Fade » est le mot que j’emploierais pour les qualifier.



Peut-être parce que l’auteur pose les bases de son manga trop vite : le fameux faux couple, la relation entre les jumeaux, Shizuku coincée au milieu sans trop savoir ce qui lui tombe dessus, son amitié naissante avec l’une de ses condisciples… On est loin d’un Blue Spring Ride qui prend vraiment le temps de mettre en scène ses protagonistes et les liens qui se tissent entre eux.



M’enfin, ce n’est pas mauvais non plus, et il n’est pas rare qu’il me faille un ou deux tomes pour entrer dans une histoire. J’ai donc bon espoir de mieux parvenir à la savourer par la suite, comme ce fut le cas pour He is a beast ?! Les prochains volumes me le diront.
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