Mais quel est donc “Le secret de la Souris” ? Même à la fin de ce premier tome, on ne peut que faire des suppositions. Ce qui est le fort des mangas (et autres œuvres littéraires) qui désirent ménager le lecteur jusqu’au bout. Or, Yuki Shiraishi nous concocte nombre de surprises, à commencer par les créatures vivant dans cet univers. Ils s’agit d’hybrides entre humains et animaux. Les plus parfaits étant ceux possédant toutes les caractéristiques animales tout en ayant la stature humaine... puis il y a ceux qui ont l’air davantage humains avec quelques attributs, classés selon la fécondité de l’espèce. Les souris, pouvant avoir une multitude de petits sur une courte période de temps, sont donc tout en bas de la hiérarchie.



Alors quel est l’intérêt de connaître le secret d’une souris me direz-vous ? Allez savoir. Quoiqu’il en soit, alors qu’elle était sur le point de se faire agresser en prison, un renard est venu à son secours et l’a emmené dans son auberge, véritable palais dans la ville. Mais ce qui aurait pu être un conte digne de Cendrillon, vire à la rivalité comme dans “La Belle et la Bête” avec un maître des lieux décidé à épouser sa nouvelle esclave... qui plus est atteinte d’un mal étrange qui la ronge petit à petit sans trop qu’on découvre pourquoi, ni comment. Étrange... mais captivant !



Le trait fin de l’autrice enchante. Notamment avec tout le tramage qui sied aux shôjô et cet exotisme quant aux protagonistes partiellement - voire totalement - animaux : comme le dit Yuki Shiraishi dans ses notes, “ça peut ne pas plaire”, mais pour ceux qui ont succombé à “Beastars” (aux éditions Ki oon), ça ne choque pas outre mesure. Tout au plus se demande-t-on comment l’artiste va réussir à les faire s’embrasser ?!



Dès lors, même si finalement, le scénario reste classique de prime abord, cette petite touche sauvage dans un décor un peu moyenâgeux (voire Renaissance) avec des personnages bien plus variés que des êtres humains lambda... ça titille au point qu’on en redemande. Ce qui tombe bien, le tome deux est déjà disponible ! Bonne lecture !
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Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours apprécié les histoires avec des personnages mi-humains mi-animaux. On y retrouve souvent les thématiques des différences entre les classes sociales et le combat des plus défavorisés.



Le moins que l’on puisse dire, c’est que le renard Yakumo incarne parfaitement sa race ! Rusé, taquin et souvent limite dans ses gestes, il correspond parfaitement à l’image qu’on s’en fait. Iroha est une jeune souris, loin d'être froussarde, qui n’hésite pas à tout faire pour combattre l’injustice et se défendre.



Nous avons ici la mise en avant d’un couple dominant/dominé. Il faut le savoir (même si la couverture est plutôt explicite sur le sujet) et si tu n’y es pas préparé.e, tu risques d'être très gêné.e par des comportements problématiques sur bien des aspects. Malgré la grande différence entre les héros, l’intrigue nous renvoie une vision de l’acceptation de l’autre et contre le racisme à travers Yakumo.



Je suis curieuse de la suite, mais étant donné le statut de l’œuvre au Japon (en pause depuis plus de 2 ans) et le coût des mangas, je ne sais pas si je poursuivrai l’aventure.

Ayant adoré le précédent manga de cette mangaka, « ℍ𝕠𝕟𝕖𝕪 𝕔𝕠𝕞𝕖 ℍ𝕠𝕟𝕖𝕪 », j'ai été ravie d'apprendre que sa nouvelle série sortait en français !



Ce n'est pas le premier manga que je lis dans lequel il est question d'anthropomorphes, donc je savais à quoi m'attendre !



Le dessin est toujours aussi agréable à regarder, et l'histoire va se concentrer sur Iroha, une petite souris humanoïde, et de Yakumo, un renard "hybride" parfait (selon les termes d'Iroha). Ce dernier, en sauvant Iroha, a décidé de faire d'elle son épouse ! Mais le chemin sera semé d'embûches, car les souris ne sont pas bien vues dans ce monde !



Hâte d'en apprendre plus sur la fameuse "maladie" d'Iroha, et de savoir également ce que cache Yakumo ! Aussi, arriveront-ils à s'entendre, et pourquoi pas, s'apprécier ? À suivre…

Ce n'est clairement pas mon type de shojo.

Je suis toujours dubitative sur ces histoires dont les personnages sont des animaux, ou des mélanges d'animaux/humains. Là, ça se double d'une hiérarchie : chaque espèce d'animal est plus ou moins bien classé. Et en plus les individus sont mieux vus s'ils sont totalement animaux, ou très peu métis.... Enfin bon, j'ai trouvé ce classement très étrange.

Par ailleurs, la relation entre les deux personnages est particulièrement malsaine : le renard qui sauve la petite souris, pour en faire son esclave, puis sa fiancée... Dans un rapport de domination totale et de nombreuses allusions sexuelles...

Bof, bof, bof...

Après avoir lu une critique sur ce manga récemment publié par les Editions Delcourt, et suite à une recommandation, j’ai été inspiré à explorer ce shôjo. Les personnages principaux et la romance naissante entre eux semblent particulièrement intrigants au premier abord.



Ce premier tome est principalement introductif. En réalité, les origines de l’hybridation humaine restent peu claires, laissent cette question sans réponse pour le moment. Par la suite, des détails sont révélés sur les différentes castes sociales, définissant ainsi les créatures supérieures et inférieures.



Ce que j’ai le plus apprécié, ce sont principalement les illustrations. Elles sont à la fois simples et détaillées, douces et agréables à contempler. Elles capturent bien l’essence du style shôjo. Malgré des scènes plus intimes, il n’y a pas de contenu sexuel explicite. Les créatures hybrides varient en termes de reconnaissance, certaines étant plus distinctes que d’autres.



Outre l’aspect hybride et romantique, un autre thème est mis en avant et revêt une importance significative : il s’agit de l’aspect apothicaire lié aux plantes, aux poisons, aux anti-douleurs et au médicament qu’Iroha doit prendre. D’ailleurs, la raison de sa nécessité suscite l’interrogation, bien que quelques indices commencent à se dévoiler.



Iroha est l’un des personnages les plus attachants de l’histoire. Elle est adorable et douce, se préoccupant des personnes en difficulté et défendant les autres si besoin. Malgré sa force de caractère, elle ne se laisse pas faire. Son appartenance à une certaine caste soulève également des questions sensibles, telles que celle de la différence et de la discrimination.



Il y a plusieurs personnages intrigants, notamment Uzuki, qui représente un humanoïde avec pour forme animale le serpent, se révèle être quelqu’un de faux et habile à jouer un double jeu. D’un autre côté, Kairi, qui est ouvert envers Iroha et prêt à lui prêter main-forte, semble ne pas apprécier Yakumo, ce qui laisse transparaître une certaine rivalité entre eux.



En ce qui concerne Yakumo, il est le personnage qui m’intrigue le plus parmi tous ceux présents. De nombreuses questions se posent, notamment pourquoi il souhaite faire de Iroha sa femme, et quels sont ses desseins. Les aspects sournois, fourbes et rusés du renard sont parfaitement dépeints. Cependant, on comprend qu’il est apprécié pour différentes raisons, notamment son dévouement au travail, son respect envers les clients de son auberge, ainsi que sa compassion envers les créatures des castes inférieures.



En conclusion, j’attendrai avec impatience le deuxième volume pour en apprendre davantage sur cet univers anthropomorphique et pour découvrir si mes questions trouveront des réponses, ainsi que pour connaître l’évolution de la romance entre Iroha et Yakumo. Bien que ce premier tome soit principalement introductif, il reste tout de même captivant et séduira incontestablement les lecteurs et lectrices amateurs de shôjo.
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Un premier tome assez prometteur. Je suis assez friande de ce genre de personnage. Ici les bêtes sont personnifiées et j'ai tendance à lire pas mal de choses comme ça. C'est un peu mon péché mignon, tout comme les histoires avec les kami. Je pressens une belle histoire d'amoir avec pas mal de suspense et de rebondissements. J'aimerais bien voir une adaptation en animé. Hâte de lire la suite.