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Greta et Ed Reynolds forment un coupe de bourgeois sans histoires vivant à New-York. Sans enfants, ils vouent un amour sans borne à leur chienne caniche Lisa. Lorsque celle-ci est kidnappée, c'est la stupeur. Qui leur en veut ? Est-ce un de leurs proches ? Ou l'auteur de ces lettres de menace qu'ils reçoivent depuis quelque temps ? Alors qu'ils s'apprêtent à payer la rançon demandée pour récupérer leur Lisa adorée, ils sont loin de se douter de l'engrenage dans lequel ils ont mis le doigt. Tandis que la police prend leur affaire pardessus la jambe, Clarence Duhamel, un jeune policier idéaliste a décidé d'enquêter sérieusement et se donne pour mission de retrouver Lisa et le kidnappeur. Il va lui aussi se retrouver entrainer dans une spirale de violence et d'incompréhension...
De Patricia Highsmith, l'une des plus grandes romancières américaines du XXème siècle, on croyait avoir tout lu. Du cultisme "Inconnu du Nord-Express" adapté par Hitchcock au "Talentueux M Ripley", l'autrice a marqué de son empreinte le roman noir mais pas seulement. Avec "Carol" par exemple, un des premiers romans lesbiens se terminant sur une note positive, Highsmith nous faisait découvrir une attire facette de sa personnalité. Maitresse du suspense, elle surprenait alors avec cette histoire d'amour bouleversante et un peu autobiographique, audacieuse pour l'époque et engagée.
Avec "La rançon du chien", on a affaire à un Patricia Highsmith mineur mais il n'empêche que le style de la romancière y est toujours d'une efficacité implacable. L'action se déroule dans les années 70, c'est un thriller vintage dans lequel, les personnages courent dans tous les sens pour passer un coup de fil, dans lequel un maître chanteur particulièrement aigri terrorise tout un quartier. Malgré le côté daté de l'enquête qui piétine un peu et parait bien lente par rapport aux maitres du suspense actuels, de Thilliez à Grangé, on se laisse surprendre par l'angoisse et on s'identifie sans peine au malheureux couple Reynolds. Surtout, on a trouvé que le personnage du maitre chanteur entrait vraiment en résonance avec les haters d'aujourd'hui. Nul doute que cet homme vivant aux crochets de la société tout en la critiquant et en détestant les nantis aurait déversé sa haine et sa jalousie sur Twitter. Un homme englué dans ses certitudes et sa rancoeur qui ne dirige son énergie que pour faire le mal avec une paranoïa dérangeante. C'est lui la vraie trouvaille du roman et son obsession malsaine pour les Reynolds nous a fascinées, scotchées, jusqu'au final, tragique.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman mais j'ai persisté, sur les conseils d'une amie. Très vite, j'ai été emportée dans la vie de Scout, dans les années 1930 dans l'Alabama. J'ai adoré suivre l'histoire de son point de vue, celui de l'enfance. Ressentir sa peur, observer ses questionnements, voir les adultes à travers elle. Le livre aborde de nombreuses questions : racisme, enfance, éducation... Les personnages sont attachants, l'histoire est prenante. On est transportés dans le contexte de l'histoire. Rien à reprocher à ce livre. J'ai pleuré, espéré et souri. Plus encore, cela m'a fait réfléchir.
Les personnages sont géniaux. J'aime tout particulièrement Atticus, sage raisonnable et bienveillant ; et Scout, courageuse, intelligente et impulsive.
C'est un livre plein de beauté, de réflexions et d'humanité.

Lina est une jeune fille vivant dans une grande cité mal vue par ses camarades de classe la plupart étant d'une autre catégorie sociale qu’elle. Pour se démarquer des autres enfants de la cité et se faire des amies des beaux quartiers, elle décide de participer à un concours d'éloquence dont la première étape est la question suivante : "La vie est-elle juste ?». Page blanche. Son père ne lui ait pas d'une grande aide sachant que sa vie a été une succession de réussites et d'échec. Lina décide, la veille du concours, après avoir réfléchi jour et nuit, de parler du cas d'un jeune homme de son collège.
Elle a convaincu les élèves mais pas les professeurs. Lina gagne comme même. Sa vie change à partir de ce jour et notamment celle de sa famille...

Personnellement, j'ai lu ce livre en quelques jours seulement et j'ai vraiment adoré ! Le sujet est actuel et touche beaucoup de personne , je le recommande vraiment !!

L.S.-F.

A 17 ans, Emma déménage et laisse toute son ancienne et douloureuse vie à Orange. Elle laisse tout, y compris son secret le plus gênant. Sa perruque chérie cache cet affreux secret et elle fait tout pour que personne ne découvre la supercherie. Elle veut tout recommencer, changer d'amis et son autre objectif : avoir un petit copain.
Ce livre était très bien écrit selon moi et on comprend bien les tourments d'Emma ainsi que ceux d'Anis. J'ai trouvé la fin du livre très intéressante mais bon, je ne vais rien divulgâcher.
R.R

Mon Avis : Je n'ai pas été emballée par cette histoire et c'est la seconde année que j'éprouve ce sentiment face à un livre de Virginie Grimaldi et je m'interroge sur le pourquoi de ce sentiment : lassitude du genre ? Manque de renouveau dans ce genre de littérature ? Je ne sais pas mais le fait est que je n'ai pas été touchée par ce roman. J'ai ri, j'ai souri mais je n'ai pas ressenti cette émotion que j'avais eu précédemment dans ses précédents romans. Je ne sais même pas quoi en dire, ça trouvera son public mais ça a été un rendez-vous manqué pour ma part.

A Morgane Moor’s, de nombreux crimes se passent, tous de plus en plus étranges les uns et les autres. La nuit dernière, Vienna Apley, la sœur du juge Apley mort il y a 3 ans, s’est faite assassiné dans sa chambre. Et deviner comment ? Par 3 coups de fourche sanglante. Là vous vous dites que c’est déjà un crime étrange mais vous n’êtes pas prêt de savoir comment cela s’est passé. Voilà les circonstances, la porte de sa chambre était fermée à clé part l’intérieur et la fenêtre était aussi fermé. Le tueur avait pourtant bien dû rentrer par quelque part mais personne ne l’avait vu ni ne comprenait ce fameux mystère, la serrure n’était point forcée et il n’y avait aucune trace d’effraction dans la chambre à cinq murs. Voulez-vous en savoir plus ? Alors lancez-vous dans l’aventure !

J’ai adoré ce livre, il était palpitant. On ne s’attend tellement pas à la fin que cela nous surprend beaucoup ! Je vous avoue que au début, il m’a quelque peu fait peur mais lorsque nous sommes dans le livre rien ne peut nous empêcher de le dévorer ! Bonne lecture !
L.O

Une bonne biographie de Camille Claudel où l'auteur prend le temps d'aborder les relations avec les amis, la famille, Rodin... Sa vie, ses voyages, son internement avec le dossier médical et même le politique, en remettant tout ça et le plus possible le décor de la société de l'époque.
Une bonne biographie de Camille Claudel qui ne s'attarde pas seulement sur l'art, mais aborde avant tout la femme et l'artiste dans la société d'artiste. Pour la question de savoir comment lire Camille Claudel en art ce livre est nécessaire mais sans doute pas suffisant.

Encore une fois j’ai passé un très bon moment en compagnie de ce livre !

L’histoire est pleine d’action ! On a du mal à lâcher le livre tellement les actions s’enchaîne. Je ne me suis pas ennuyée une fois devant.

L’histoire reste simple à comprendre et cela fait du bien de lire un livre assez simple mais travailler avec une histoire qui nous tient en haleine.
Certaines révélations étaient assez simple à voir venir mais la lecture reste très agréable.

J’ai beaucoup aimé cette petit duologie et je la recommande vivement !

Gros coup de coeur pour cette BD que je voyais assez régulièrement, et que j'ai finalement eu l'occasion de lire.
Elle est nouvelle dans son établissement et intègre assez vite un groupe d'ados ouvert et bienveillant, aux personnalités assez éclectiques. Mais rapidement, Elle découvre aux autres les multiples facettes de sa personnalité, qu'elle ne maîtrise pas franchement. A l'aide de son groupe d'amis au soutien indéfectible, Elle part à la recherche d'elle-même.
Amitiés, amour, tolérance, bienveillance, sensibilité sont les mots qui me viennent pour parler de cette BD, dont il me tarde de lire les tomes suivants.

SUKUNA EST TROP BG YUUJI AUSSI OMGGG LES MEC JUJUTSU KAISEN SONT TROP BEAU BAKKAAAAAAA❤😍😊😘 CEST TROP BIEN J ADORE EN PLUS C EST PASSIONANT svppppppp JE PEUX KIDNAPPER SUKUNA YUUJI ET TOUT 🤞😁😁😍😍😁😁😁😁😁🤞🤞😘😊❤❤😊🤞

La couverture m’avait séduite dès la découverte de ce roman sur la toile d'Insta. Comme toujours je n’ai pas succombé à la découverte du résumé avant de me le procurer. Je me suis laissée porter au gré des vents qui ont porté ce livre à s’échouer sur ma kindle le temps d’une promo.
Celui-ci n’a pas attendu longtemps avant que je le choisisse, il était temps…
Je l’ai tellement aimé.
Ce roman est tendre, profond, douloureux et drôle. Il est la vie qui passe et qui nous dépasse souvent, la vie qui nous invite à nous surpasser parfois pour ne rien regretter au passage de la vie au trépas.
Ce livre est un condensé d’amour, qui a nourri mon coeur ❤️
Merci Mathilde Gall, ta plume est magique. Vraiment je l’ai adoré, c’est une belle découverte pour moi et je l’espère pour beaucoup d’autres lecteurices car ce roman apportera beaucoup de lumière dans le cœur des gens.

J’ai apprécie m'a lecture, « Le Morpho bleu » est un thriller pleins de suspens, je l’ai trouvé super captivant, l’histoire est pleine d’intrigue et de rebondissements elle est aussi original On suit un agent du FBI dans un futur proche qui enquête sur le meurtre de 6 jeunes femmes dont les corps ont été retrouvés congelés et dans des états différents ( je n’en dit pas plus )
On plonge tout de suite dans l’histoire des le début, finalement j’ai beaucoup aimé cette lecture, la plume est très très travaillée parfois peu être un peu complexe mais ne gêne pas forcément la lecture.je le conseille fortement.

Je suis décidément verni dans le genre BD en ce moment, je cumule, d'une part de bonnes suggestions sur Babélio, et d'autre part leurs disponibilité à ma médiathèque. Depuis quelques mois, c'est plus d'une vingtaine de lectures, et vu mon retard accumulé dans ce domaine, c'est loin d'être fini :)
Pour parler de cette BD, je vais commencer par les graphismes, ils sont extra, jetez un œil sur la couverture et vous comprendrez, mais il y a aussi un scénario intéressant, le thème et l'intrigue sont assez originaux, et le traitement, du début jusqu'à l'épilogue est simplement inattendu.
Ce western crépusculaire nous raconte la fin d'un monde, celui des cowboys convoyeurs de bétail, l'arrivée du train et de la modernité sonne le glas de leur mode de vie. Pour beaucoup, le désarroi est total, car la reconversion est pour ainsi dire impossible, fermier ou outlaw ? Pour Russell, ce sera la vie de fermier avec Benett, un simplet qui est aussi son fils adoptif, il a fait des économies et compte se rendre propriétaire d'une ferme...
Ce qui est amusant, c'est la façon dont on peut se faire influencer et abuser par un titre, je n'en dirais pas plus, si ce n'est que j'ai beaucoup aimé cette lecture.

Me souvenant qu'adolescente, j'aimais faire de la couture, j'ai récemment eu envie de me relancer. Et, n'étant pas d'une patience d'ange et toujours entre deux activités d'une vie bien remplie, j'ai été attirée par le titre.
Quoi, un livre parle de moi ? J'ai vite fait le test proposé en début d'ouvrage et, bingo ! j'ai obtenu une note de 17/20, je suis donc une quasi-experte en feignassitude.

Dans ce livre au ton décontracté et rigolo, j'ai découvert des trucs et astuces, des gadgets que je ne connaissais pas, bien adaptés à mon cas, comment créer ses propres outils, récupérer des fournitures, choisir des tissus selon leur difficulté à être travaillés, comment recycler vieux draps, rideaux, plaids, couettes.
Des projets simples sont proposés en fonction du nombre de pièces de patron (une à quatre), mais on apprend aussi comment simplifer un patron du commerce pour le rendre feignasso-frendly.

Bref, des trésors que j'ai hâte d'essayer, je suis dans les starting-blocks pour me re-lancer.
A noter le dessin de couverture de Margaux Motin, qui traduit bien le caractère joyeux de l'ouvrage.

Me voilà bien embêtée. Je me suis laissée influencer par des chroniques enthousiastes, unanimes. Je me suis dit le Louvre, musée que je connais le plus au monde, où je suis même venue avec un casque sur la tête pendant la réhabilitation des anciennes écuries en département des sculptures, 2,5 ans d'histoire de l'art interrompus par la pandémie, une envie intacte de continuer d'étudier ce domaine, bref, ce livre aurait dû me passionner.

Je n'ai pas dû le lire au bon moment.

De fait, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. La mise en place est longue. La moitié du livre. Beaucoup de personnages, très travaillés, vivants. Mais je m'attendais à une autre forme.

Lu en entier car la plume est magnifique! C'est instructif. Documenté. Très accessible. Drôle, cf p 219-220 (Jack Lang).

Si le début est long, la fin est presque escamotée.

Yuan est un livreur chinois débrouillard. Il convoie du charbon qu'il vend ensuite au plus offrant avec l'aide de Wei, chargé de trouver des acheteurs. Mais Wei le laisse pour mort afin de voler son camion et Yuan n'a de cesse de récupérer le véhicule, dont dépend sa survie et celle de sa famille.
J'avoue avoir trouvé le début un peu long à démarrer, pensant que l'histoire allait avoir du mal à se développer sur les planches restantes (l'album fait 128 pages). Pourtant, petit à petit, je me suis laissée happée par l'histoire vraiment prenante malgré une simplicité extrême. Le suspense est d'une efficacité rare et on se demande bien comment le héros va réussir à s'en sortir.
Aucun des personnages de cet album n'est vraiment sympathique et pourtant, on s'attache à eux et à leur vie de misère et de débrouillardise, dans un environnement régi par la loi du plus fort.
Côté dessin, la palette de couleurs colle parfaitement à l'ambiance du récit, mais aussi à cet univers des mines de charbon où tout est recouvert par une poussière noirâtre qui fait disparaitre les couleurs Les traits des personnages sont aiguisés et les décors désolés.
Un album prenant et d'une grande réussite.

Ma chronique du jour nous transporte en plein cœur de la royauté anglaise ! Alors non, je ne parle pas du cancer de Kate Middleton, des conséquences de celui du roi Charles, de la saga des Sussex... Aujourd'hui, bien plus croustillant encore : enquête royale à Buckingham !

Ayant été fan des romans de SJ Bennett, il était facile de deviner que j'apprécierais celui-ci, écrit par Anna Cazine : nous y retrouvons la reine Elizabeth et son époux le prince Philip, à Buckingham, où sa Majesté a découvert (en écoutant aux portes !!) l'existence d'un journal intime de Lady Di dont nul ne connaissait l'existence, qui révélerait des scoops incroyables sur ses liaisons amoureuses avant l'accident fatal !
Sur ces entrefaites, la femme de ménage qui avait trouvé le carnet... Se volatilise ! Et le carnet aussi !

Qu'à cela ne tienne, Sa Majesté n'a pas dit son dernier mot ! Entre deux obligations officielles et ses rendez-vous hebdomadaires avec le premier ministre, la Reine tient à faire tout la lumière sur cette affaire...

J'ai adoré ce roman court grâce auquel on pénètre dans l'intimité des Windsor, avec les petites manies et les personnalités bien définies de chacun ! Un envers du décor savoureux, plein de peps et d'un humour pince-sans-rire.
Un roman exquis à agrémenter d'une tasse d'Earl Grey et de shortbreads, à lire dans un jardin ou dans un parc, pour rester dans l'ambiance 😉

Un grand merci à @netgalleyfrance et @librinova pour cet envoi !!

Je n’ai pas lu le roman original Jeunesse de Marie Desplechin paru en 2008 (la Bd en est librement inspirée), mais je voulais voir si la BD était destinée à la Jeunesse. Pour moi cela est plutôt destinée à un public adulte, car la narration est comme le scénario, lunaire, nébuleux... J’ai été assez dubitative toute la première partie de la lecture, le style de dessin des personnages m’a plutôt freinée (avec des ronds autours des joues et des reflets qui font comme des auréoles dans les cheveux) puis j’ai été emportée par la poésie, aussi bien dans le dessin des paysages naturels (amateurs des hortillonnages d’Amiens !) que dans le lien émotionnel qui se crée entre les personnages.

Au final, le thème principal de la BD est la solitude d’une fillette, qui a perdu sa mère et qui est délaissée par son père qui travaille trop. Elle s’attache à Edmée, une jeune femme avec qui elle passe beaucoup de temps. A la fin de la BD, je me demande si cette Edmée n’était pas finalement envoyée du ciel pour aider Violette à reprendre le lien avec son père. Bien que cela ne se passe pas dans un univers fantastique, ce n’est pas à lire comme une BD réaliste, car ça ne l’est pas, ici c’est la sensibilité et la poésie qui priment, avec une ambiance très “aérienne”.

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Posted Mon, May 13

Lien : https://private-delights.net/

Un livre très difficile à lire. J'ai dû le poser avant de le reprendre ma lecture tant la réalité est difficile à lire. Ce livre est un véritable devoir de mémoire, si vous êtes passionné de la seconde guerre mondiale, ce livre est vraiment très bien écrit et on sent le travail de documentation. J'ai ressenti un profond dégoût pour la race humaine et surtout pour l'injustice d'après-guerre pour les victimes de tous ces bourreaux qui n'ont pas été punis à hauteur de leurs crimes.