Vers 1860, la nature morte, genre alors délaissé, connaît un regain d'intérêt auprès des peintres. Cézanne lui accorde une des toutes premières places dans l'ensemble de son oeuvre, réalisant quelque cent-quatre-vingt compositions. A la facture hardie des premières natures mortes succède un plus grand souci de l'agencement eu du rendu des volumes qui conduit à des innovations.