Il faisait tant de choses gentilles. Il s'agenouillait pour que je mette pied à terre,donnait la patte et comprenait tout ce que je lui disais. J'avais un sac d'avoine : il venait chaque jour à ma porte pour en avoir un écuelle. Je puisais l'avoine dans le sac. Un jour, il est venu, je lui ai montré le sac vide et lui ai dit qu'il n'y en avait plus. Il est parti vers les collines et n'est jamais revenu m'en demander. Il savait. Il comprenait. Bon, voilà que je mouille ce vieil album de mes larmes en pensant à mon pauvre vieux copain fidèle.