Nunc iam nulla viro iuranti femina credat,
Nulla viri speret sermones esse fidelis ;
Quis dum aliquid cupiens animus praegestit apisci,
Nil metuunt iurare, nihil promittere pareunt ;
Sed simul ac cupidae mentis satiata libido est,
Dicta nihil metuere, nihil periuria curant.
Et maintenant qu'aucune femme n'ajoute foi aux serments d'un homme ; qu'aucune n'espère entendre de la bouche d'un homme des propos dignes de foi ;
tant que le désir d'obtenir quelque faveur leur brûle le coeur, ils ne craignent aucun serment, ils n'épargnent aucune promesse ;
mais aussitôt qu'ils ont rassasié leur passion avide, ils ne craignent plus l'effet de leurs paroles, ils n'ont plus souci de leurs parjures.