[…] On débute en remplaçant petit à petit ce qui est facilement remplaçable : les lardons de la quiche par du tofu fumé, le steak par du seitan, la viande hachée par du soja texturé, le pâté de campagne par une terrine végétale. On intègre ces mots nouveaux, un peu barbares, jusqu’à ce qu’ils soient totalement familiers. On se rend compte que c’est bon, que c’est moins cher, que c’est aussi moins d’intendance (les dates de péremption sont lointaines) et que ce n’est pas plus de préparation (souvent moins).