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3.14/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Brest , 1895
Mort(e) le : 31/03/1942
Biographie :

Aristide Corre est né de père marin, comme Eugène Deloncle dont il est l’ami d’enfance.

Titulaire d’une licence de littérature ancienne et d’une autre d’histoire, il subsistera dans le commerce du papier à Paris où il rencontre Jean Filliol.

Membre fondateur de La Cagoule avec Filliol sous le pseudonyme de Dagore, et archiviste de ce mouvement, il sera aussi l’un des responsables de sa faillite, en laissant saisir par la police les listes d’adhérents, conduisant à l’arrestation ou à l’exil de ses dirigeants.

Corre supervise l'assassinat de Carlo Rosselli et de son frère Sabatino à Bagnoles-de-l'Orne le 9 juin 1937.

Lui-même en fuite en Espagne d’abord à Saint-Sébastien, il rejoint ensuite La Coruña, où il espionne les mouvements de bateaux allemands pour le compte des services secrets français.

Il regagne ensuite la France, rejoint la résistance, et est fusillé sous le nom de Claude Meunier comme otage le 31 mars 1942 à la prison du Cherche-Midi.

Avant de mourir, il confia ses "carnets secrets" au père Joseph Fily, membre de la congrégation missionnaire du Sacré-Cœur, ancien militant de divers mouvements d'extrême-droite (dont La Cagoule), officier de renseignements pendant la guerre, agent du réseau de résistance "Vengeance" pendant la guerre, déporté à Dachau...

En confiant ses "carnets secrets" au père Fily, Dagore demanda d'attendre le temps qu'il faudrait, vingt-cinq ans lui semblant un délai raisonnable, avant de les publier.

C'est en 1969 que le journaliste/écrivain Christian Bernadac reçoit le manuscrit et décide de le publier avec "le seul souci de sauver un témoignage inédit, de première main, mais irréfutable, indispensable à ceux qui voudront comprendre notre siècle".

Jean Raymond Tournoux, dans son "Histoire secrète" parue chez Plon en 1962, le suppose sans le nommer victime de la vengeance de ses anciens complices devenus collaborationnistes.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Daguy - 21 février 1939 - Ces chroniques ont aujourd'hui vingt ans. C'est un long bail déjà. Elles sont nées sous le soleil d'Afrique, bien loin de la terre de France et il se trouve que, après vingt années, je sois sur une terre étrangère pour en célébrer l'anniversaire. A vrai dire, plus de la moitié de ces vingt années ont été passées loin de ma patrie. Je n'ai point du tout le dessin de faire une révision de ces années déjà écoulées, et d'en dénombrer les amertumes et les désillusions. Je ne ferai même pas l'historique de ces notes, qui serait bien inutile. Je veux simplement songer un peu à elles, les revoir, me les rappeler dans leur longue perspective d'innombrables feuilles arrachées pour un temps à l'oubli, et que je regrette infiniment de n'avoir pas là sous les yeux en ce jour anniversaire. Elles sont commencé fort humblement, sur un petit papier commun venu de France. Tout de suite, d'abord, elles ont été nommées : le nom confère l'existence. Elles furent donc, au commencement, et un peu prétentieusement, peut-être, des " Notes intimes ". A la vérité, elles n'avaient pas tout à fait ce caractère. Il y a peut-être lieu de le regretter, mais elles sont en général très peu "intimes". Il y a une exception dont je veux parler ici tout de suite et une fois pour toute. En 1932, j'ai commencé une suite d'ex-cursus si je puis dire à ces notes. Je l'avais appelé " Notes secrètes". J'y avais consigné plusieurs choses relatives à la jeune fille " prolongée " que j'avais rencontrée au cours du père Loisy au Collège de France et plus tard, j'y ai noté certaines choses à propos de Lucienne... Ainsi donc, même devant ces pages que je suis à peu près seul à connaître, j'ai toujours eu une grande répugnance à me livrer et les exemples d'abandon, fussent-ils partiels ou amorcés, sont fort rares. Si ces notes sont destinées à me survivre et si elles ont plus tard, quelque audience, il est bien certain que ce sera le principal reproche qu'on leur pourra faire.

177 - [p. 439]
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9 février 1940 : Tant que je ne connaîtrai ni le goût de sa bouche, ni l’électricité de sa peau contre la mienne (tant que je ne saurai pas) si l’odeur de sa chair agira sur moi comme un aphrodisiaque...

282 - [p. 603]
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