Évidemment les vivants, tant qu’ils sont vivants, ne semblent rien avoir de précieux. Une voix que l’on entend chaque jour n’a que peu de valeur sur le marché du souvenir. Mais on oublie bien vite qu’ils peuvent disparaître à tout instant. Qu’il faut prévoir, se tenir prêt à affronter la mort et ses ravissements. C’est un leurre, on n’y parvient jamais, ce n’est jamais assez.