On a tort d'employer, sans les peser suffisamment, les termes les plus intenses du vocabulaire. Plus tard, ils vous manquent; on ne peut plus exprimer ce que l'on voit ni ce que l'on ressent. On a tort d'utiliser le mot "effroyable" pour quelques compagnons d'armes qu'une explosion a mélangés à la terre. On a certainement tort, mais on a l'excuse de ne pouvoir imaginer pire.