C’est fou comme les maisons des parents ne changent pas, immuables musées traversant les siècles, conservatoires du paradis perdu, les mêmes assiettes décorées sur le meuble, les mêmes meubles, les mêmes nappes, les mêmes tableaux de chalets suisses de boîtes de chocolats au mur, ou peut-être est-ce mon souvenir qui déforme, peut-être est-ce une partie de moi qui veut que rien n’ait changé.