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Tu étais là
Discrète fleurette
Que le temps a oublié
D’éteindre
Que le vent a oublié d’atteindre
J’ai frappé à la porte de la jolie demoiselle
Et suis venue prendre de ses nouvelles
J’ai poussé la petite barrière rouge de son cœur
Qui craquait de lumière et de couleur
Sous les chuchotements moqueurs
De ses amies aux robes toutes flétries
Et qui hier sentait bon la vie
De ses amies déjà en route vers un ailleurs
Pour habiller la peau glacée de l’hiver agricheur
Tu étais là
Discrète fleurette
Et je t’ai cueillie
Dans ta housse de silence
Aussi légère qu’un pas de danse
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